Pour préserver votre santé et profiter des bienfaits de la consommation de poisson en toute sécurité, voici quelques précieux conseils.

Nous savons tous que le poisson est bon pour la santé, vu son apport important en vitamines, minéraux, protéines, oméga-3, etc., en gros, tout ce dont notre organisme a besoin. Généralement, c’est le cas, mais tout dépend de l’origine du poisson. Le poisson d’élevage est un poisson élevé dans des fermes pour un seul et unique but : la vente. Prenons par exemple le Tilapia, qui est l’un des poissons d’élevage les plus connus en Amérique, et le plus consommé depuis quelques années : sa consommation pourrait faire plus de mal que de bien. C’est le cas aussi du saumon, de la morue et du poisson-chat d’élevage.

Pourquoi le poisson d’élevage est-il dangereux ?

Quand les niveaux d’oméga-3 et d’oméga-6 sont très différents, cela peut causer une inflammation qui risque d’engendrer des maladies cardiaques, de l’asthme ou plusieurs autres maladies chroniques. Le Tilapia d’élevage présente ce potentiel inflammatoire parce que son niveau d’oméga-3 est beaucoup plus bas que celui d’autres poissons. C’est ce qui a été prouvé par des recherches menées par l’Université de Wake Forest, qui affirment que le potentiel inflammatoire du Tilapia dépasse celui du hamburger et du porc…

De plus, les poissons vivant dans des fermes d’élevage présentent de fortes concentrations en antibiotiques et en pesticides.
Pourquoi ? Vous en serez surpris ! On leur donne des antibiotiques pour les aider à survivre et des pesticides pour combattre les poux de mer. Il est d’ailleurs de notoriété publique que les poissons d’élevage en provenance de Chine sont les plus mauvais car, en plus des antibiotiques et des pesticides, leur nourriture est malsaine. Selon le Service de recherche économique, ils sont nourris d’excréments de volaille et de cochons – sans que cela ne soit confirmé pour autant.

Ajoutons à cela que des chercheurs confirment la présence de produits chimiques néfastes chez les poissons d’élevage, notamment de dioxines, connues pour être cancérigènes, et dont le niveau est 11 fois plus élevé que chez les poissons sauvages ; ainsi que du dibutylétain qui impacte le système immunitaire et l’affaiblit.

La Seafood Watch tire la sonnette d’alarme et appelle à la vigilance en termes de choix alimentaires.

Que faut-il faire ?

L’étiquette sur les emballages peut ne pas être correcte et certains aliments sont dispensés de mentionner l’origine de l’aliment. Il n’y a aucun moyen non plus de savoir si le poisson est organique ou génétiquement modifié. C’est pourquoi vous devez être doublement vigilant. N’achetez pas d’aliments douteux ou dont l’étiquette n’est pas complètement visible. Privilégiez le poisson sauvage !

Selon un article du journal Sydney Morning Herald, les poissons dont vous devez favoriser la consommation sont le merlan, le Mahi-mahi, le poisson-lune et la dorade grise, bien sûr, dans leur état sauvage. Les Australiens ont d’ailleurs attribué l’étiquette verte, ou Écolabel, à la bonite australienne, au rouget et à la carange qui sont très riches en oméga-3.

Mais la question qui se pose toujours est comment garantir la consommation éthique, et ça, c’est une autre paire de manches.