Par ailleurs, le col de l’utérus se dilatant moins bien, une césarienne est envisagée d’emblée chez les femmes de plus de 45 ans, plus exposées à des complications. Suite à un accouchement, le périnée en devient fragilisé et les muscles se distendent, sans omettre les risques d’hémorragies. La mortalité néonatale et la naissance de bébés très chétifs, pesant moins de 2,5 kg sont très fréquents chez les femmes de cette tranche d’âge.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, un chercheur américain fait le pied du nez à l’opinion générale, selon laquelle le meilleur âge pour procréer se situe plutôt autour de 20 ans. Il en ressort que plus les femmes repoussent la maternité au-delà de la quarantaine moins elles ont de problèmes de santé et plus elles vivent. Les chercheurs ont étudié l’influence de la génétique sur un échantillon de 311 femmes qui ont vécu jusqu’à 95 ans, qu’ils ont comparé à 151 femmes mortes plus jeunes. Les conclusions sont étonnantes : celles qui sont tombées enceintes après 33 ans avaient deux fois plus de chances de vivre au-delà de 95 ans que celles qui ont eu leur dernier enfant avant 29 ans. La raison ? Plus la future maman avance dans l’âge, plus elle est stable affectivement et possède les moyens de s’occuper de sa santé et de celle de son bébé. Une étude qui n’a pas encore fait toutes ses preuves et qui ne devrait pas être prise au pied de la lettre.

Quid du meilleur âge pour tomber enceinte ?

Les chances de procréation sont de 90 % vers l’âge de 23 ans. L’âge idéal monte à 27 ans pour les femmes souhaitant avoir deux enfants et à 32 ans pour un unique enfant. Celles qui aspirent à avoir un seul enfant en ayant recours à la FIV, peuvent  tomber enceintes jusqu’à 42 ans. Pour avoir deux enfants, il vaut mieux atteindre au maximum 39 ans. Pour trois enfants, l’âge limite est de 35 ans. Les médecins estiment que dans des conditions optimales et d’un point de vue biologique, l’âge idéal pour avoir un premier enfant est compris entre 20 et 29 ans en raison des effets physiologiques du vieillissement sur le placenta et l’utérus.