A quoi sont-ils dus ? Et quels symptômes présentent-ils ?

Dans une majorité de cas, les kystes synoviaux sont bénins et idiopathiques, ce qui veut dire qu’ils surviennent sans raison particulière. Certains peuvent néanmoins se former suite à une entorse du poignet ou un quelconque traumatisme lié à une articulation ou à un ligament, il s’agit dans ce cas-là d’un kyste post-traumatique. Cela dit, ceux-ci sont plus douloureux que les précédents, un suivi médical incluant une échographie, une radiographie ou un IRM s’impose alors pour en identifier la cause et éviter qu’une telle chose se reproduise.

Le seul vrai symptôme qu’un kyste synovial présente est l’apparition de cette boule et sa seule vraie répercussion sur le corps demeure cette gêne occasionnée, bien que celle-ci varie selon le type de kyste et l’endroit où il a pu se développer. Sachant que généralement, la douleur occasionnée vient par vagues et disparait d’elle-même.

Comment traiter une telle affection ?

En règle générale, un kyste faisant son apparition se doit avant tout d’être surveillé, même s’il ne nécessite pas un traitement à proprement dit. Après la poussée de croissance, il arrive parfois que le kyste se stabilise avant de se mettre à régresser et à disparaître de lui-même au bout de 6 mois. Selon Dr Frédérique Mazodier, chirurgien orthopédiste : « 30 à 40% des kystes du poignet régressent spontanément au terme des 4 premiers mois après leur apparition. »

Il est donc conseillé, si la douleur ou la gêne provoquées par le kyste ne sont pas importantes, d’attendre et de voir comment cette bosse évolue sur la durée. Sinon, vous pouvez appliques des compresses de gaz imbibées d’alcool sur la bosse en cas de douleurs en attendant de consulter un médecin.

Les médecins de leur côté, préconisent de porter une attelle afin de reposer le poignet et de le solliciter le moins possible.

Lorsqu’il est question d’un kyste traumatique ou de douleurs particulièrement handicapantes, une ablation par intervention chirurgicale, aussi appelée « exérèse », s’impose en tant que solution adéquate. Les interventions chirurgicales de ce type se font en ambulatoire sous anesthésie locale. Le patient garde du coup un pansement et ne sollicite pas l’articulation concernée pendant une quinzaine de jours. Sachant que pendant toute la période de convalescence, il est fortement recommandé d’éviter tout port de charges lourdes ainsi que tout geste exigeant une certaine force. L’activité normale de la zone touchée peut alors reprendre entièrement 4 à 5 semaines plus tard.

Qu’ils disparaissent d’eux-mêmes ou qu’ils subissent une chirurgie, les kystes synoviaux sont enclins à récidiver dans 10% des cas. La récidive se traite alors de la même façon que la toute première fois. Mais gardez à l’esprit qu’il s’agit d’une affection très commune et que vous n’avez pas à vous inquiéter ni à paniquer, il suffit de garder un œil dessus afin d’éviter d’être gêné par la suite.