Célébrer les bons moments, c’est remercier

Si offrir son temps et le partager c’est faire un cadeau, inviter à une célébration est également une manière de remercier.

Un symbole de reconnaissance aux personnes qui, dans l’ombre, ont été présentes et nous ont permis de rebondir pendant les moments où la tentation était très grande.

Célébrer, même si c’est un beau symbole, n’est pas forcément bien considéré socialement.

C’est comme si le fait de partager notre joie pour une réussite nous faisait passer pour une personne égocentrique qui aime se vanter de ses réussites.

La célébration est associée au manque de prudence et de sérieux, au cafouillage des instincts et des émotions.

Souvent on la réprime car on pense que même si on a atteint un objectif important, il reste encore des aspects de notre vie qu’il faut améliorer et atteindre.

Nous ne baissons pas souvent les bras par peur de gêner le voisin mais quand nous célébrons, il semblerait que quand nous célébrons quelque chose, nous lui imposons notre bonheur en pleine face.

Alors, quand nous réprimons ce bonheur, nous nous punissons nous-même, alors que nous avons atteint un objectif exceptionnel.

Nous disons aux personnes qui nous accompagnent que malgré leurs efforts et les réussites, il n’y a pas de place pour la joie.

Les fêtes ne sont pas seulement quelque chose dont il faut abuser pendant la jeunesse et qu’ensuite on oublie.

Au contraire, les célébrations sont nécessaires car la vie et les amis, les vrais, sont toujours aussi dignes et courageux qu’avant.