5. Le test œdipien
Alors évidemment, on ne pourra pas forcément évaluer la santé mentale du garçon en un claquement de doigt. Mais cerner, même partiellement, le rapport qu’il entretient avec ses parents peut nous permettre d’obtenir des clés sur sa personnalité. Et puis parce que peut-être qu’un jour, nous aussi on aura à croiser ses géniteurs.
Cas pratique : Le sujet « parents » peut s’aborder très vite. Une petite question très simple suffit : « Ils font quoi tes parents dans la vie ? » Analyse.
On oublie… le type qui nous sort, très sereinement : « Papa a une entreprise de stylos quatre-couleurs et maman est prof de littérature. Ils sont super, tu verras. » Euh, il a vraiment dit « papa » et « maman » là ? Et sinon, t’as huit ans et demi ou t’es un peu aristo sur les bords ?
On réfléchit… s’il nous montre qu’il n’a pas envie d’en parler. On n’insiste pas, mais on garde en tête qu’il y a des chances qu’un mec aux relations parentales très compliquées soit un mec torturé. A voir, donc.
On se réjouit… si parler de ses parents est pour lui tout à fait simple et s’il ne s’épanche pas une demi-heure sur la géniale chaîne de fabrication de stylos que son père à mis au point, s’il nous retourne la question, s’il ne parle pas encore de présentation… Bref, si le test œdipien se déroule dans la douceur et la pondération.