3. « De la violence, vraiment ? »
Faites lui sentir que vous avez un doute et vous la perdrez à coup sûr !
Il n’y a rien de pire que de voir sa parole remise en cause lorsqu’on est victime de violences, surtout quand ce genre de réflexion sort tout droit de la bouche de l’un de ses proches. Ce n’est pas parce que vous n’imaginez pas son compagnon la frapper ou qu’elle n’a pas de marques visibles sur le corps, que votre copine n’est pas victime de violences.
4. « Ce n’est peut-être pas si terrible »
Ne minimisez pas ses blessures ou elle mettra immédiatement fin au dialogue.
C’est exactement ce que pourrait répondre une femme, qui a déjà été victime de violences conjugales mais qui n’arriverait pas à s’en sortir : minimiser ses souffrances. Qu’existe-t-il de pire lorsqu’on se confie à quelqu’un en qui on a confiance que de voir son supplice dédramatisé, voire nié ? Rien.
5. « Qu’as-tu fait pour le provoquer ? »
Quel que soit le contexte, personne ne mérite ça alors vous feriez mieux de vous taire !
Non seulement vous lui dites qu’il est « acceptable » de se faire taper dessus, mais en plus vous la culpabilisez en sous-entendant que c’est de sa faute si son conjoint s’est montré violent envers elle. C’est le meilleur moyen de la laisser s’enliser dans cette terrible situation et surtout de la perdre.