1- barbe
Barbe de trois jours ou la grosse barbiche, les deux sont sexy et à la mode. Sauf que voilà, derrière cette touffe de poils se cache peut-être une bouche ultra-pincée, un bec de lièvre, un menton fuyant ou une mouche à la Cindy Crawford. Méfiance donc. Ceci dit, il peut très bien juste apprécier le port de la barbe ou avoir perdu son rasoir sans forcément avoir quelque chose à cacher. Vous le saurez le jour où il se sera décidé à se rendre chez le barbier, et ça peut prendre des années…
2 – Le beau de loin…
… Mais loin d’être beau. Vous le voyez passer et il vous semble parfait. Belle silhouette, chevelure impeccable, bon style, vous êtes prête à signer sur le champ. Puis, quelques minutes plus tard, vous le voyez revenir de la machine à café et passer un peu plus près de vous. Et là, patatras, le charme est rompu. Why ? Parce que ce type appartenait à la catégorie des « beaux de loin ». Il a presque tout pour lui, mais de près, vous ne sauriez trop dire si c’est le regard, la bouche, le nez mais en tous cas l’ensemble ne fonctionne pas.
3 – Le soprano
Tout allait merveilleusement bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce qu’il ouvre le bec et que ne s’échappe une voix de crécelle, de chevreau ou des profondeurs du nez. Vous avez beau essayer de passer outre (parce que franchement, ce détail mis à part, il est canon), rien n’y fait : vous étouffez un fou rire à chaque fois qu’il prononce un mot.
4 – Le mini-zizi
Sauf si quelques signes avant-coureurs vous avaient mis la puce à l’oreille (conduite d’un gros 4×4, nez et mains minuscules, port d’un jean ultra-moulant, rencontre sur une plage naturiste), lorsque vous le découvrirez en tenue d’Adam et du même coup son mini-zizi, ça risque fort d’être la douche froide. En même temps, vous vous doutiez bien que ce bel Apollon vous cachait quelque chose (son sexe en l’occurrence) : c’était un peu trop beau pour être vrai. Vous allez rétorquer que ce n’est pas la taille qui compte, certes, n’empêche que son sexe dénote par rapport à la perfection du reste, voilà tout.
5 – L’écervelé
Tel le soprano (cf. n°3), c’est aussi quand il se met à parler que tout son sex-appeal s’effondre. A la différence que cette fois, ce n’est pas le timbre de sa voix le problème mais le contenu de ce qu’il dit. Dépourvu de vocabulaire comme de réflexion, il ruine sa belle enveloppe au fur et à mesure des mots qu’il prononce.
Moralité : ne vaut-il pas mieux se porter sur un « bon moyen » qu’un « faux canon » ? »