Et lorsqu’on demande aux sondés quel lieu choisiraient-ils s’ils devaient passer à l’action : ascenseur, cage d’escaliers, sur le perron, la cuisine ou carrément dans la rue sont les lieux les plus plébiscités pour les ébats amoureux.
Une chose est certaine : enjôleurs, troublants et excitants, les fantasmes sexuels sont révélateurs de bien des choses et permettent de se découvrir ou de sonder ce qui est plaisant et émoustillant pour soi, à condition évidemment que l’autre soit mis dans la confidence et y prenne du plaisir.
Des fantasmes nous en avons tous, parfois sans trop oser les avouer, parce que l’on peut juger cela « immoral » ou non représentatif de la « respectable personne » que nous sommes dans la vie de tous les jours. Il n’y a rien de malsain à nourrir des fantasmes ni à vouloir préserver son jardin secret érotique. Il faut aussi garder à l’esprit que ces fantaisies dont se nourrit l’esprit ne veulent pas dire que l’on est toutefois prêt à tromper l’autre ou qu’on est un peu dérangé sur les bords (sauf quand ça devient un peu trop glauque ou macabre).
Quand les uns concrétisent toutes sortes de scénarios, d’autres terrent leurs fantasmes et les refoulent. Ce qui peut engendrer des déceptions voire faire naître une certaine amertume, car plus un scenario est contenu, plus les attentes prennent de l’ampleur en restant inassouvies. Car ce qui est excitant pour soi ne l’est pas forcément pour son partenaire.