Etre un génie, ça ne s’invente pas. Ils sont intelligents, c’est clair. Oui, mais pas seulement…7-habitudes-de-travail-partagent-genies_01
Mis à part leur QI d’exception, les génies auraient-ils des points communs qui leur permettraient de développer au mieux leurs capacités ? Et bien apparemment oui, si l’on en croit les récentes découvertes initiées par Mason Curry dans son livre « Daily Rituals: How Artists Work« .

Après avoir étudié la routine de 161 artistes, scientifiques et hommes de lettres, il s’est rapidement aperçu que sept habitudes bien précises les rassemblaient.

1. De longues marches à pieds

Non seulement marcher entretient la forme physique, mais en plus, cela aurait le gros avantage de stimuler notre créativité. Nombreux sont les génies qui ne manquaient jamais une occasion de se dégourdir les jambes. Le philosophe Soren Kierkegaard rentrait souvent tellement inspiré de ses balades quotidiennes qu’il se réinstallait illico presto à son bureau, sans prendre le temps d’ôter son manteau ou son chapeau au préalable. Idem pour le célèbre écrivain Charles Dickens, qui s’imposait chaque jour une promenade d’au moins trois heures. Quant au compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski, il était même persuadé que ne pas s’astreindre à ses deux heures de marches habituelles pourrait le rendre malade.

2. La mesure de l’effort

Travailleurs acharnés, les génies ont leur truc à eux pour être productifs. Ainsi, il n’était pas rare que certains d’entre eux chronomètrent leur rapport temps/travail pour être sûr d’en faire assez. C’était le cas du romancierAnthony Trollope, qui n’écrivait peut-être que 3 heures par jour, mais qui se soumettait quoiqu’il arrive à une cadence de 250 mots toutes les 15 minutes. Pour ne pas régresser, l’écrivain Ernest Hemingway calculait également son ratio à chaque séance de travail. Même son de cloche chez le psychologue Burrhus Frederic Skinner, qui reportait carrément sa productivité sur un graphique très technique.

3. Un partenaire dévoué

Quand on est autant accaparé par son oeuvre, il est difficile de se préoccuper des petits détails de la vie de tous les jours. Ainsi, le père de la psychanalyse,Sigmund Freud, a eu beaucoup de chance d’être assisté au quotidien par son épouse Martha. Cette dernière s’occupait de tout et allait même jusqu’à mettre la pâte à dentifrice sur la brosse à dents de son mari, comme le rapporte Mason Currey. D’autres pouvaient même aller encore plus loin pour contenter les lubies de leurs géniaux partenaires, à l’image d’Alice B.Toklas, qui s’évertuait à attirer des vaches dans le champ de vision de sa bien-aimée la poétesse Gertrude Stein. Cette dernière adorait travailler à l’extérieur pour les contempler et trouver ainsi l’inspiration…

Et que dire de la pauvre épouse du compositeur Gustav Mahler, contrainte et forcée d’abandonner sa carrière prometteuse dans la musique pour se concentrer exclusivement sur celle de son mari !