4. Une vie sociale limitée

C’est l’un de ses amants, qui a un jour révélé le mode de vie très spartiate de la brillante Simon de Beauvoir : « Il n’y avait ni fêtes, ni réceptions, ni valeurs bourgeoises… C’était une vie simple et épurée, qui lui permettait de se plonger à corps perdu dans le travail ». Un style de vie qu’elle n’est pas la seule à adopter. Dans le genre extrémiste, l’écrivain Marcel Proust décide carrément de se s’exclure de la société en 1910 pour se concentrer sur son oeuvre.

5. Un espace de travail austère

Pas question d’être distrait. Pour mieux travailler, il convenait donc de s’isoler dans le bureau le plus austère possible et ce n’est pas tout ! Afin de ne jamais être dérangé pour un oui ou pour un non, l’écrivain William Faulknerretirait automatiquement la poignée de sa porte, qu’i conservait précieusement dans son bureau. Idem pour Jane Austin, qui interdisait à qui que ce soit d’huiler les gonds de la porte d’entrée, pour être immédiatement prévenue d’une intrusion éventuelle. Et puis il y a ceux qui y vont encore plus fort, comme le romancier Graham Greene, qui louait un espace de travail gardé secret, dont seule sa femme connaissait les coordonnées exactes…

6. S’arrêter en bon chemin

Si vous êtes logiquement du genre à vous donner à fond quand vous êtes inspiré(e), ce n’est pas forcément le cas de tous les génies, bien au contraire. Selon le dramaturge Arthur Miller, mieux valait s’arrêter lorsqu’on avait encore quelque chose à dire. Pour Hemingway, cela permettait de retrouver le fil pour continuer à être prolifique le lendemain. Seul Wolfgang Amadeus Mozart faisait exception à la règle d’après l’auteur du bouquin, qui affirme que le compositeur autrichien était tout bonnement incapable de se ménager. Debout à 6 heures, il allait rarement se mettre au lit avant 1 heure du matin.

7. Séparer le travail de l’administratif

Les grands génies du siècle n’ont jamais vécu à l’heure de la technologie tout azimut. Un avantage de taille, si l’on en croit Mason Curry. Loin d’être dérangés toutes les 10 secondes par un portable qui sonne ou un nouveau mail, ils n’avaient alors à soucier que des répondre à leur correspondance épistolaire. Qui sait, certains d’entre eux seraient peut-être passés à côté de leur génie s’ils avaient vécu à notre époque…