À New Delhi, en Inde, on fait fi du politiquement correct en attaquant directement avec « Est-ce que ton père est terroriste ? Parce que t’es une bombe ! ». Ouaip, y a pas à dire, niveau romance on a rarement fait mieux.
Du côté de Bangkok, en Thaïlande, on a pas froid aux yeux et on invoque directement les parents. Comment ? En accostant une femme pour lui demander une pièce afin d’appeler sa mère pour lui dire qu’on a rencontré la bonne. Là encore, pas évident à faire avaler.
À Berlin, en Allemagne, on mise sur la persévérance avec : « Est-ce que tu crois à l’amour au premier regard ou est-ce que je dois repasser devant toi ? ». Du coup, on ne sait pas quoi répondre.
À Bogota, la capitale de Colombie, on oublie toute forme de subtilité en informant une femme qu’elle fait durcir son ciment et qu’il va sculpter un monument à sa gloire dedans. Ouais, c’est pas très clair, mais on saisit bien l’intention.
Alors qu’à Rome, on va droit au but avec un « Eh ma jolie, je te raccompagne ? » jeté d’une fenêtre de voiture. Simple et direct.
Et à Paris, la personne interviewée fait référence à des phrases mielleuses telles que « Tu es un ange tombé du ciel » et à toutes les tirades pathétiques et datées auxquelles on a finalement moins souvent droit qu’il n’y paraît.