# Le câlin est une drogue légale
Selon les scientifiques, si l’on doute de soi, que l’on n’a plus d’enthousiasme à rien et que l’on procrastine à mort, c’est à cause d’un taux de dopamine trop faible… Mais un câlin et ça repart, car celui-ci stimule le cerveau et libère cette délicieuse hormone du plaisir. Sur les IRM, il active d’ailleurs les mêmes zones cérébrales que durant la prise de médicaments stimulants ou de cocaïne. Allez hop, on sniffe tous des bras.

# Le câlin regonfle l’estime de soi
À moins d’avoir eu une enfance à la Charles Dickens, nous grandissons couvé et dorloté par nos deux premiers objets d’amour (maman et papa). Plus tard, cette association « câlins-sentiment d’être aimé et unique » s’inscrit dans notre système nerveux, d’après les scientifiques. Au moindre câlin, ce bien être affectif est aussitôt réactivé. Même quand le pitbull de la DRH vient taper sa bise annuelle ?

# Le câlin favorise les échanges sociaux
Selon le professeur Matthew Hertenstein, le câlin, en libérant l’hormone ocytocine, stimule la confiance dans son prochain et « établit le fondement biologique et la structure pour se connecter à d’autres personnes. » Bref, le câlin donne envie de se faire plein de nouveaux amis. Ça doit donc être parce qu’ils n’arrêtaient jamais de se malaxer les uns les autres que les hippies vivaient en communauté…

# Le câlin réduit la douleur
Non seulement l’étreinte libère plein d’hormones sympathiques, mais détend également les muscles, dénoue toutes les tensions du corps et augmente la circulation sanguine dans les tissus mous. Et ce feu d’artifice physiologique permet de diminuer largement la douleur. Bon, si vous vous êtes coincé le doigt dans une porte blindée, pas sûr que le bisou magique d’une copine fasse vraiment tout.