C’est aux États-Unis, dans le Michigan, qu’un juge a accordé la garde alternée d’un enfant de huit ans à son père biologique qui est en réalité le violeur de sa mère.
En 2008, Christopher Mirasolo, alors âgé de 18 ans, a violé une fillette de 12 ans. Sa sœur et elle avaient fui de leur maison, située dans le Comté de Sanilac, au Michigan, afin de rencontrer deux hommes plus âgés dont Christopher.
Les filles devaient simplement se rendre au McDonalds avec eux, mais au lieu de cela, les garçons ont jeté les téléphones portables des filles par la fenêtre de la voiture et les ont emmenées dans une maison abandonnée. Ils ont gardé les deux sœurs en captivité durant deux jours.
C’est pendant cette période que Christopher en a profité pour violer la jeune fille de 12 ans. Finalement, il a relâché les sœurs en les menaçant de les tuer toutes les deux si elles disaient la vérité à quelqu’un.
Malgré les menaces de Christopher, les deux fillettes ont porté plainte et ce dernier a été condamné à un an de prison. Par ailleurs, il s’est avéré que l’enfant de douze ans était tombée enceinte à la suite de son viol.
Finalement, Christopher a été libéré au bout de six mois, au motif qu’il devait s’occuper de sa mère malade. Mais en 2010, Christopher a récidivé et s’est vu de nouveau arrêté pour agression sexuelle sur un mineur.
Aujourd’hui libre, Christopher a souhaité récupéré la garde partagée de l’enfant de sa première victime de viol. Après la réalisation d’un test ADN prouvant son statut de père biologique, le tribunal lui a accordé la garde partagée.
L’avocate de la victime s’est insurgée contre ce jugement et ceux qui ont été fait au préalable concernant sa peine de prison.
On constate donc que des dérives sont possibles à travers le monde au sujet du sort des enfants. Ce jugement remet complétement en cause le système de justice pénale américaine et les limites à prévoir pour la garde alternée d’un enfant. Qu’en pensez-vous ? Partagez si vous êtes d’accord !