Ces dernières années, alors que les conditions de vie sont devenues particulièrement difficiles, de plus en plus de personnes semblent souffrir d’inconfort inhérent, qui se manifeste par l’anxiété ou la dépression. Pour lutter contre cette maladie, les professionnels de la santé prescrivent généralement des médicaments. Pour éviter d’y recourir, les médecins de Manchester ont trouvé une alternative surprenante: le jardinage. Le concours indépendant et le concours de Paris ont résumé cette nouvelle thérapie.

Enterré dans la ville, entouré de bâtiments et de maisons, depuis de nombreuses années, les êtres humains ont été isolés du seul environnement une fois: la nature. Cependant, de plus en plus de gens se rendent compte que cela est vital pour notre bonheur. Jardins, plantations et potagers envahissent l’espace urbain, favorisant ainsi le plaisir sensoriel. Cette tendance a également été observée chez de nombreux médecins: pour traiter les patients souffrant de dépression et d’anxiété, il est recommandé de choisir des alternatives 100% naturelles en fonction de leur exposition à la nature et au jardinage communautaire.

L’exposition à la nature améliore le bien-être général

Plusieurs études ont confirmé cette découverte. Comme le rappelait Le Figaro, en 1986, deux scientifiques, Ulrish et Simons, ont prouvé que les plantes peuvent améliorer notre santé. Ils ont affirmé que la vue de la végétation pouvait atténuer les symptômes liés au stress, notamment en favorisant la relaxation musculaire, en abaissant la tension artérielle et en équilibrant la fréquence cardiaque.

Aujourd’hui, comme le souligne le Montreal Journal, le chercheur Richard Kimberlee de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre a confirmé cette affirmation. Il a expliqué que dans la région du Devonshire, un plan de jardinage a été élaboré pour les personnes handicapées mentales.

La main verte et l’esprit sain

L’exposition à la nature a grandement contribué à améliorer le moral et la santé mentale, et le jardinage a ses graines. Les scientifiques ont constaté que le jardinage est très bénéfique pour la santé globale. En effet, cette activité peut non seulement rapprocher et vivre en harmonie avec la nature, mais aussi donner vie à un projet qui peut être entretenu en permanence.

Le jardinage communautaire contre la dépression et l’anxiété

Afin de lutter contre des maux tels que la dépression ou l’anxiété, des médecins de Manchester conseillent à leurs patients de se consacrer au « jardinage communautaire », c’est-à-dire de pratiquer cette activité dans le cadre d’un projet de groupe plutôt que de façon individuelle. La raison derrière cela est que le fait de jardiner dans un cadre communautaire est susceptible d’encourager les patients à adopter des comportements plus sains en s’inspirant les uns des autres. Augusta Ward, la secrétaire médicale du cabinet à l’origine de cette idée, explique au journal The Indépendant, que les plantes qu’ils donnent aux patients sont principalement des herbes aromatiques comme la citronnelle et la menthe puis d’ajouter « Avoir quelque chose dont on peut prendre soin apporte tant d’avantages aux gens (…) Le jardinage est alors une raison pour revenir au cabinet et s’impliquer dans toutes les autres activités ».

Un sentiment d’appartenance

La participation à des projets communautaires donne aux gens le sentiment d’appartenir à un groupe, et ce fort sentiment d’appartenance à la communauté a grandement contribué à l’amélioration de la santé personnelle. En effet, le jardinage communautaire nécessite une certaine coopération et une planification collective, ce qui peut créer un sentiment de communauté et faire en sorte que les participants se sentent entourés. Le Dr Philippa James, l’un des membres du personnel médical impliqué dans l’opération, a déclaré qu’il avait remarqué comment les patients se détendaient et participaient aux activités dans le jardin. Elle a ajouté: «Aujourd’hui, il existe de nombreuses preuves que passer 2 heures dans un espace vert par semaine peut améliorer l’humeur.»

Cependant, il convient de noter que si cette méthode semble montrer son efficacité, cette forme de traitement n’est pas cohérente. Comme l’a rappelé le Montreal Journal, une étude de 2016 publiée dans le British Medical Journal a révélé que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer l’efficacité de ces méthodes.