8. Un bon coup est dans le moment présent
Variante : on est là pour le plaisir
Regarder les fissures du plafond, les rideaux, la poussière sous le lit, franchement, pas très fair play, mais surtout, c’est l’impasse assurée sur la route de l’orgasme. Pour jouir et faire jouir, il faut savoir être à l’écoute de son corps, et pour cela profondément s’inscrire dans le présent du moment, l’instant T de la caresse, de la sensation, de l’échange. D’ailleurs, les seules questions qu’on devrait avoir le droit de se poser sont : Où sont les capotes ? Comment faire pour l’embrasser en même temps ? Il a combien de mains, là ? Bref, des considérations en lien avec le moment, et pas : Je mets quoi demain pour mon rendez-vous clients ?
9. Un bon coup est sensuel
Variante : on assume les préliminaires
Méfiez-vous des mauvais clichés des films étiquetés « carré rose » sur M6, et souvenez-vous de la fois où vous avez vu sur France 2 une rediffusion de L’Amant, inspiré de l’œuvre de Marguerite Duras. La sensualité et l’érotisme ne sont pas des notions floues pour qui sait y faire. Pour cela, il faut impérativement oublier les idées reçues et surtout changer de focus. Laissons donc de côté ce qu’il y a dans le caleçon ou dans la culotte pour mieux se concentrer sur le reste, pas moins érogène et tout aussi sexy, quand on y pense : les seins, la gorge, le dos, les fesses, les épaules, les pieds… Le corps est une géographie à explorer avec sensualité, donc, sans crainte des chemins de traverse ni du temps que nécessite ces détours. Compris ?
10. Un bon coup est généreux
Variante : on (se) donne
Dans l’amour, il faut s’avoir s’affranchir de cette idée commerciale que tout est de l’ordre du donnant-donnant, je descends donc tu descends. Sous la couette (ou sur la table), il faut habilement instaurer un rapport de confiance. Quand on donne sans penser à recevoir en retour, l’autre le ressent et se voit bien mieux disposer à offrir lui aussi des délices. Enfin, un espace libre d’attentes personnelles se créé et on peut compter sur l’autre pour penser à nous, et vice-versa. Oui, s’il pense à moi, je peux sortir de mon objectif plaisir et penser à lui. C’est ça qui est cool : un échange de bons obsédés, en somme.