« ELLE M’A RENDU FOU EN ME BANDANT LES YEUX »

Sofiane, 37 ans : «Elle m’a déshabillé, bandé les yeux… »

C’était une belle brune très sensuelle, une carnassière que je fréquentais depuis quelques mois quand elle m’a donné rendez-vous, un après-midi, à une adresse que je ne connaissais pas. En fait, un appartement entièrement vide, juste du parquet, des fenêtres et un immense miroir. A peine entrés, elle m’a déshabillé, bandé les yeux. Et s’est mise à me toucher, me caresser. Moi qui suis toujours dans le contrôle, j’étais complètement désorienté, offert. Et toutes mes sensations étaient décuplées.

 

Tout mon corps était bandé : mon sexe, mes seins, ma peau… Je n’étais plus qu’un grand frisson, c’était à la limite du supportable. Au bout d’un moment, j’ai craqué, je lui ai demandé de se bander les yeux elle aussi, pour qu’on soit tous les deux sur la même longueur d’onde… Elle a continué à guider le jeu – après tout, c’était son idée –, et ça ne me dérangeait pas du tout d’être sa chose…

 

Mais de ne pas savoir où j’étais, de n’avoir aucun repère, changeait tout. J’avais l’impression que tout se faisait plus lentement : on passait un temps infini à s’explorer, comme deux aveugles qui découvrent un corps inconnu. Derrière les oreilles, au départ de la nuque, le long de la colonne vertébrale, entre les cuisses… J’avais l’impression que chaque parcelle de ma peau se réveillait, je me sentais ultra-vivant. Pour moi qui suis hypersensuel, c’était génial. Mon corps entier était devenu un diapason vibrant au moindre effleurement. Aucune distraction possible, on était vraiment complètement dedans, dans tous les sens du terme.

 

François, 32 ans : « Quand elle caresse mes fesses »

Je suis allongé sur le ventre, elle sur mon dos. Et elle caresse mes fesses, longuement, délicatement. D’abord avec les mains, puis avec ses cuisses et son sexe. Ça la surexcite, et moi aussi. Ne jamais oublier les fesses !

 

Dimitri, 44 ans : « Le plus magnifique c’est donner tout en recevant. »

Pour moi, faire l’amour c’est plus donner que recevoir. Tout ce retour de frissons, d’émotions, de jouissance, en face, c’est ce qui m’excite et me donne du plaisir. A une époque, je n’aimais pas les fellations : trop passif. Pour certains, le fin du fin c’est une pipe sur le canapé devant la télé, une bière à la main. (Rire.) Pas mon truc ! Il a fallu qu’une femme qui aime vraiment ça m’initie : que je sente que ça l’excitait, elle, pour que je me laisse faire. Et encore… Ça ne me plaît vraiment que si je peux jouir du spectacle, et participer, caresser, embrasser…

 

En fait, le plus magnifique, pour moi, c’est le 69. On peut donner tout en recevant, embrasser et caresser à la fois. Mon souvenir le plus marquant, c’est ce que je vis en ce moment. Avec une femme superbe pour qui j’ai un désir permanent. C’est étrange cette alchimie, je suis sûr que c’est magnétique : on dégage des ondes qui s’attirent. Dès qu’elle m’approche, j’ai un élan vers elle. Et tout ce qu’elle touche devient érogène. Un baiser dans l’oreille, une morsure du lobe, ses ongles sur mes seins, sa main dans mes cheveux, ma nuque, mes fesses… Ça me donne des frissons.