Parce qu’il n’est pas toujours facile de reconnaître l’orgasme – surtout le vaginal – et parce qu’un bon nombre d’idées reçues tentent de le définir et nous induisent en erreur, le Docteur Anne-Marie Lazartigues, sexologue nous aide à comprendre si oui ou non… c’était un orgasme, cette chose.

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Parce que je n’ai pas crié…
On peut atteindre des sommets dans le plus grand des silences et crier très fort dans le plus grand des ennuis (histoire de faire plaisir, parce qu’on est bien élevé). En conclusion, faire du bruit n’a aucun rapport avec l’orgasme (sauf dans les films pornos).

Parce que le plaisir n’était pas « net et précis »…
Si l’orgasme clitoridien est plutôt net et précis, l’orgasme vaginal, lui, est plutôt flou et diffus.« L’orgasme vaginal est plus difficile à décrire et reconnaître, nous explique Anne-Marie Lazartigues, sexologue. Même si  le plus souvent, la stimulation clitoridienne joue un rôle, il est plus global et la participation émotionnelle y est souvent plus intense. Pourtant, on reste parfois sur sa faim, une impression qu’il vient… mais pas vraiment ». Autrement dit, rien de net, rien de précis, et un orgasme quand même.

Parce que je n’ai pas ressenti de détente à la fin
Il est vrai qu’après un orgasme clitoridien, on ressent une grande détente. On monte bien haut puis on s’écroule. Cependant, ne pas se sentir toute molle et prête au sommeil après une ascension de plaisir ne signifie pas que l’orgasme n’était pas là… Il était peut-être vaginal ! « L’orgasme vaginal s’exprime souvent par petites vagues, précise Anne-Marie Lazartigues. Des petites vagues de moins en moins hautes, si bien qu’en plus de ne pas avoir une fin très nette, on ne ressent pas une détente immédiate puisque celle-ci s’installe très progressivement. Pourtant, les femmes évaluent subjectivement ce plaisir comme intense. »