Qui sont vos simples copines ?
– Charlotte la fashionista : avec elle, on fait des virées shopping, on s’échange des vêtements et on attend qu’elle nous dévoile la dernière tendance qu’elle a dénichée lors de son dernier passage à Sydney. Et si on apprécie son côté modeuse, on se rend compte qu’on n’a pas grand-chose d’autre à se raconter finalement !
– Carla la bombe : cette fille est sublime, brillante, drôle et super sympa… Bref, elle a vraiment tout pour elle. Sa compagnie est très agréable et on a l’impression de faire partie d’un club très select à ses côtés. Mais c’est étrange, on ne l’invite jamais lorsque notre chéri est là. Comme si on craignait qu’elle le dévore. Jalouse ? Non, méfiante.
– Christine la collègue : au bureau, son côté gouailleuse et ses plaisanteries un peu graveleuses nous font hurler de rire et on adore cancaner avec elle autour de la machine à café. Mais lorsqu’on organise un dîner entre amis, on ne pense pas à la convier. On n’ose pas l’admettre mais parfois on a un peu honte d’elle.
– Véro la siamoise : on adore toutes les deux Desperate Housewives dont on décortique chaque épisode, on craque en duo pour Jude Law, on prend des cours de salsa ensemble et on se dépanne lorsque l’une des nounous est malade… Et pourtant, on n’arrive pas l’appeler « amie » lorsqu’on parle d’elle. Il manque un petit quelque chose : la complicité, la vraie.
– Sarah, la femme de : elle est la compagne du meilleur ami de notre chéri. Elle est sympa et on passe souvent du temps ensemble : brunch, week-ends à la campagne, réceptions de mariage… Mais on n’a pas le réflexe ni l’envie de l’appeler juste comme cela pour le plaisir. En fait, on ne discute jamais de choses personnelles et à part nos deux hommes, on n’a pas grand-chose en commun même si on s’amuse bien lorsqu’on se voit.
Bon à savoir
– La durée n’est pas forcément une garantie d’amitié véritable. Il arrive qu’on fréquente des personnes depuis des lustres plus par habitude que par réelle affection.
– On dit souvent que l’on reconnaît ses amis dans les moments difficiles. C’est à la fois vrai et quelque peu abusif. On peut également se sentir beaucoup plus épaulée par une quasi-inconnue que par un très proche, totalement dépassé par ce qui nous arrive ou trop affecté pour être du moindre réconfort. Et l’on reconnaît aussi ses amis lorsqu’ils savent se réjouir sincèrement de notre bonheur.
– Les anglo-saxons s’amusent à se poser la question suivante pour savoir si l’on est un véritable ami ou non : « m’aiderais-tu à porter le cadavre d’une personne que j’ai assassinée ? » ! Un peu radical mais efficace !