Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) affecte le système immunitaire humain, tuant des cellules « T » protectrices spécifiques. En conséquence, le corps perd progressivement sa capacité à lutter contre l’infection. Malheureusement, l’organisme ne peut pas se débarrasser seul du virus. S’il n’est pas traité, le VIH conduit au syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA).

Comment le VIH est-il transmis ?

Ce virus mortel peut être transmis d’une personne à une autre. Dans la majorité des cas, les gens contractent le VIH par des rapports sexuels non protégés ou à cause de l’utilisation d’aiguilles et de seringues contaminées. Le virus peut pénétrer dans le corps uniquement avec certains liquides infectés comme le sang, le sperme, les sécrétions vaginales ou pré-séminal et le lait maternel.

Les comportements sexuels à risque et l’abus de drogues injectables augmentent les risques de contracter le VIH. Le problème est aussi, que l’immunodéficience peut progresser dans le corps humain sans provoquer de symptômes spécifiques, en particulier pendant les stades précoces.

Comment le VIH se développe-t-il ?

Les premiers symptômes pseudo-grippaux apparaissent dans les 2 à 4 semaines après l’infection. Cette période est appelée syndrome rétroviral aigu, qui dure en moyenne une ou deux semaines.

À la fin de ce stade de la maladie, l’infection passe à l’état chronique (latence clinique). Bien que le virus soit encore actif et continue d’attaquer le système immunitaire humain, cette phase peut durer plusieurs années sans signes liés au VIH. La progression du trouble se développe individuellement, en fonction de l’état de santé, du mode de vie et du traitement.

Les personnes qui prennent régulièrement des médicaments antirétroviraux peuvent rester à cette phase pendant des dizaines d’années. Cependant, ceux qui reçoivent un traitement peuvent néanmoins transmettre le VIH à d’autres personnes.

Comment reconnaître l’existence du VIH dans le corps ?

Il existe plusieurs symptômes qui peuvent être des signes sérieux du VIH :

  1. Fièvre

En fait, la fièvre est une réaction normale du système immunitaire à l’infection. La fièvre légère persistante (entre 37.6°C et 38,2°C) est l’un des premiers symptômes du VIH. Rappelez-vous que la température corporelle accrue peut être causée par une grande variété d’autres conditions et maladies.

  1. Ganglions lymphatiques enflés

Faisant partie du système immunitaire, les ganglions lymphatiques emmagasinent des cellules protectrices spécifiques et filtrent les agents nocifs. Ils se localisent sur tout votre corps, y compris la tête, le cou, les aisselles et l’aine. Si le VIH se développe, vos ganglions lymphatiques s’agrandissent et restent enflés pendant plusieurs mois.