Pour les 300 000 diabétiques insulino-dépendants que compte la France et qui sont près de 22 millions dans le monde, le lot quotidien des injections d’insuline à répétition pourrait bientôt devenir de l’histoire ancienne. Depuis quelques années, des équipes de chercheurs à travers le monde se penchent en effet sur une nouvelle méthode d’administration de l’insuline aux patients : par voie orale, et il se pourrait bien qu’ils soient près de toucher au but.
A quoi servent les injections d’insuline ?
L’insuline est une hormone produite par le pancréas qui permet au glucose sanguin d’être absorbé par les tissus, donnant ainsi de l’énergie aux cellules et permettant le stockage du sucre sous forme de graisse dans les cellules adipeuses. Chez les personnes atteintes de diabète insulinodépendant, ou de type 1, le pancréas ne produit plus ou pas assez d’insuline. Ces personnes doivent donc recourir à un apport extérieur d’insuline, si elles ne veulent pas risquer toutes sortes de complications à long terme liées à l’hyperglycémie, telles que la détérioration des vaisseaux sanguins, des nerfs, de la rétine et des reins. L’hyperglycémie peut aussi, lorsqu’elle atteint des niveaux extrêmes, mettre en danger la vie de la personne.
Les injections d’insuline présentent des inconvénients
L’insuline est le plus souvent injectée sous la peau à l’aide d’une seringue, d’un stylo-injecteur à insuline, d’une pompe à insuline, ou d’un injecteur à jet. En dépit de leur utilité immense et indubitable, ces différentes techniques d’administration sont cependant très contraignantes pour les patients dont la qualité de vie est nettement affectée par ces injections quotidiennes et répétées.