Quand il s’agit de l’hygiène intime, chaque femme a son propre rituel. Certaines préfèrent utiliser de l’eau tiède uniquement, d’autres ne peuvent se passer d’un savon spécial pour zone intime, etc. Cependant, il existe une pratique adoptée par une grande partie des femmes et qui représente un réel danger pour leur santé : la douche vaginale. En effet, celle-ci multiplie par deux le risque de cancer des ovaires. Explications.

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La douche vaginale, qu’est-ce que c’est ?

La douche vaginale, comme son nom l’indique, est une pratique qui consiste à faire rentrer de l’eau ou d’autres liquides dans son vagin pour le « nettoyer », à l’aide d’un tube, d’un gicleur ou d’une poire de lavement. Les femmes qui utilisent cette technique croient à tort qu’elle leur garantit un vagin plus propre et sans odeurs, surtout après la fin des règles, ou qu’elle prévient les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non-désirées après un rapport.

Les dangers de la douche vaginale

Même si les gynécologues déconseillent fortement cette pratique, 25% des femmes à travers le monde l’utilisent encore, ignorant qu’elles mettent en danger leur santé. En effet, le vagin est fait de manière à se nettoyer naturellement grâce à son acidité et à ses microorganismes, connus sous le nom de flore vaginale.

Or en y injectant de l’eau ou toute autre substance destinée à le nettoyer ou à neutraliser ses odeurs naturelles, son équilibre est perturbé et son rôle de protection contre les différentes infections bactériennes n’est plus efficace. Pire encore, les douches vaginales peuvent irriter votre vagin et propager l’infection vers l’utérus, les ovaires et les trompes de Fallope, endommageant ainsi votre système reproductif et provoquant des difficultés à tomber enceinte (réduction de la fertilité).

Pire encore, il a été scientifiquement prouvé que la douche vaginale faisait doubler le risque de cancer des ovaires. Ce dernier ne présentant pas de symptômes pendant ses premières phases, il reste difficile à diagnostiquer, ce qui lui vaut le surnom de « tueur silencieux ».