La douche vaginale et l’augmentation du risque du cancer des ovaires

Selon une étude menée par des chercheurs du National Institute of Environnemental Health Science aux États-Unis, et dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Epidemiology en 2013, la pratique de la douche vaginale multiplie le risque de cancer des ovaires.

Cette étude a concerné 41 000 femmes américaines et portoricaines de 35 à 74 ans, dont certaines avaient des antécédents familiaux de cancer. Au début, toutes les femmes ne présentaient aucun problème de santé. Une année après, 154 d’entre elles ont été diagnostiquées du cancer des ovaires, avec une incidence double chez celles qui pratiquaient la douche vaginale, et risque encore plus accru pour celles ayant des antécédents familiaux.

D’après Clarice Veinberg de l’Environmental Health Reaserch Institute en Caroline du Sud, la douche vaginale est une pratique complètement inutile et qui ne permet en aucun cas de jouer le rôle de contraceptif ou de protection contre les infections sexuellement transmissibles.

Quelques conseils pour prendre soin de son hygiène intime

Pour prendre soin de vos parties intimes et éviter les dégâts que peuvent causer de telles pratiques, voici quelques conseils :

  • Utiliser de l’eau tiède pour votre toilette.
  • Choisir un savon naturel à utiliser occasionnellement, pour éviter la sécheresse vaginale liée à un usage trop fréquent.
  • Bannir les produits chimiques parfumés et agressifs qui perturbent la flore vaginale.
  • Porter des sous-vêtements en coton de taille adéquate, qui absorbent la transpiration et empêchent la prolifération des bactéries.
  • Changer quotidiennement de sous-vêtements pour limiter les risques de prolifération bactérienne et d’infections.
  • Consulter un gynécologue en cas de rougeurs, d’irritations ou d’écoulements étranges… et éviter l’automédication.