Ainsi, le meilleur moyen de défense est de générer des sentiments communs, d’assumer tous les jours un peu plus le poids du monde extérieur et de ne pas croire que le seul lien légitime que nous devions protéger soit celui de la famille pour lequel nous devons sacrifier notre identité.
Arrêtez de vous sentir coupables de ne pas parvenir à l’épuisement, arrêtez de ne pas avoir en confiance en vous et en vos capacités, arrêtez de ne pas vous accorder de temps pour vous détendre, arrêtez d’ignorer vos sentiments, arrêtez de vous voir dans l’obligation de plaire, de vous faire belle et de répondre aux clichés.
Commençons par nous-mêmes et arrêtons de nous ancrer dans la passivité, la résignation, l’obéissance, le service et l’attention pour les autres, l’entretien du foyer, les taches ménagères et l’éducation, l’image de la parfaite épouse, la chosification de notre corps, la répression, la patience…
Cherchons la liberté et l’identité personnelle, laissons de côté l’identité féminine et ne normalisons pas des actions, des positions, des attentes et des jugements seulement parce que nous sommes nées femmes.
Soyons libres, folles et belles dans notre coeur, comme tout homme, comme toute personne.