La culpabilité, ce très bon indicateur
Une limite subjective, c’est donc une limite qui nous appartient et que l’on doit identifier, selon nos propres définitions du flirt et de l’infidélité, et de nos expériences passées. Le plus important est de s’écouter. Si l’on considère qu’au moindre fou rire avec le voisin, on va déjà trop loin et que l’on est au sommet d’une pente glissante, alors on calme ses élans. La culpabilité est un très bon indicateur.
« C’est un sentiment très utile qui nous recadre et nous rappelle à l’engagement que nous avons pris avec l’autre, explique la psychanalyste. Dès lors que l’on culpabilise, c’est que nous sommes allés trop loin à notre goût.
Alors cherchons à éviter cela pour se sentir bien avec soi et dans son couple. » Si l’on flirte sans se ronger les ongles, que l’on trouve ça normal et rassurant, alors aucune raison de se priver. Et si notre culpabilité ne nous freine pas, c’est que cet ailleurs avec lequel on flirte nous attire peut-être bien plus qu’on ne le croit.
Elle nous prouve, par son inertie, que nous avons franchi notre limite, mais que nous préférons l’ignorer. Alors on s’interroge sur son envie profonde. Si notre culpabilité s’absente, c’est peut-être le signe d’une histoire d’amour qui ne compte pas… tant que ça pour nous.