Quand donner des explications devient une habitude

Comme tout dans la vie, il y a une limite et un équilibre. Nous pouvons demander des explications à notre conjoint si par exemple, il n’apparaît pas pendant trois jours d’affilée.

On peut faire la même chose avec ses enfants face à un mauvais comportement, et avec nos amis s’ils font quelque chose auquel nous ne nous attendions pas.

  • Les personnes ont besoin de donner et de recevoir des explications dans des situations qui provoquent de l’incertitude, de l’étrangeté ou de la souffrance.
  • Dans la psychologie cognitive et la psychologie positive, on parle du besoin de ne pas considérer que « donner des explications » est une habitude de la vie quotidienne, surtout face à des situations qui ne le demandent pas.

Le problème du fait de donner des explications dépend aussi du type de communication que l’on établit avec les autres. Si le dialogue est constructif, empathique et constructif, la communication est fluide et il y a de la compréhension.

Pourtant, dans de nombreux cas, il y a des personnes qui ne comprennent que ce qu’elles veulent, et pire encore, loin d’écouter, ne pensent qu’à la réponse qu’elles vont donner car elles ont déjà établi leur propre conclusion, peu importe qu’elle corresponde ou non à la réalité.

  • Donner des explications ne devrait pas être une habitude si enracinée dans nos sociétés. Pas, au moins, quand ce que l’on cherche, c’est juger les autres en accord avec leur comportement et leurs choix.
  • Les explications sont nécessaires uniquement quand une situation concrète le demande, et afin d’instaurer l’équilibre dans la relation.
  • Au moment de donner des explications, il doit exister un dialogue respectueux, ouvert et démocratique. Émetteur et récepteur doivent s’écouter avec empathie et dévouement pour approfondir sur la situation et trouver un accord, une harmonie dont nous avons besoin pendant les conversations.