Plus on jouit, plus on a envie de jouir
Pourtant, le lâcher-prise, comme l’ouverture sur la vie et sur les autres si souvent vantées par les coachs sont aussi indispensables dans la sphère privée que dans les sphères sociales et professionnelles. Il faut avoir confiance en soi pour connaître des orgasmes intenses et il faut enchaîner les orgasmes pour atteindre les sphères supérieures du plaisir. Si les partenaires expéditifs ou négligents n’aident pas, au moins la masturbation dans ce cas doit permettre de se satisfaire régulièrement et plusieurs fois de suite, en ne pensant à rien d’autre qu’à son plaisir (pour celles qui se mettent inéluctablement à penser à leurs to-do listes du lendemain, je conseille les podcasts de littératures érotiques, les films X, les photos d’hommes dénudés et appétissants, bref, tout ce qui ramène l’esprit au plaisir charnel).
Car si les hommes sont fatigués après avoir joui et ont besoin d’un moment de repos (la période réfractaire, qui sert à re-fabriquer des spermatozoïdes) ceux des femmes sont énergisants. Si elles se font câlines auprès de leurs partenaires après l’amour, ce n’est pas par sentimentalisme, mais parce que les rapports ont été trop rapides pour elles et que leur corps en réclame encore. Il reste toujours les doigts et les sextoys pour recommencer et, à force de recommencer, connaître des orgasmes hors du commun qui donnent des sensations fortes (même si c’est un peu effrayant la première fois).
Que l’éjaculation féminine ait lieu avec ou sans l’aide d’un partenaire, elle est une nouvelle preuve que la sexualité fonctionne sur des principes vertueux : plus on jouit, plus on a envie de jouir et meilleur c’est. Et plus on jouit, mieux on se porte, à tous points de vue. Aucun amant digne de ce nom ne saurait être critique d’orgasmes si puissants que les draps s’en souviennent…