Nous connaissons tou-te-s des personnes avec ce profil. Dès que nous voyons un acte de noblesse, d’altruisme désintéressé ou d’héroïsme, nous nous sentons inspiré-e-s. Nous sommes réconcilié-e-s avec le monde qui nous entoure. Une telle chose s’est produite il y a quelques semaines, lors de l’attentat qui a frappé le cœur de Londres le 22 mars.
Tobias Ellwood, député et sous-secrétaire au Bureau des Affaires Etrangères du Commonwealth, n’a pas hésité un seul instant à quitter le Parlement de Westminster, malgré les recommandations de sécurité. Il voulait simplement apporter son aide aux autres. Durant de longues minutes, il a fait tout son possible pour sauver la vie d’un policier blessé, en comprimant sa plaie et en lui faisant du bouche à bouche, jusqu’à l’arrivée d’un hélicoptère d’urgence. Les images de son désespoir et de son impuissance, lorsqu’il s’est rendu compte qu’il ne pourrait pas le maintenir en vie, ont fait le tour du monde.
Nous comprenons tou-te-s sa douleur. Dès le lendemain, les réactions politiques furent unanimes et saluèrent la détermination de cet homme, au-delà de la peur, du choc et de l’indécision. Il a agi avec un courage qui force le respect de tou-te-s, simplement pour aider l’un de ses semblables, en faisant passer un autre avant sa propre personne.
Mieux vaut-il faire le bien ou se sentir bien ?
Cette question peut paraître très étrange. Devons-nous défendre à tout prix notre propre bien-être ou accepter de faire passer celui des autres avant le nôtre ? Il est fort possible que vous pensiez immédiatement à une réponse simple. Le fait de faire le bien participe à notre propre équilibre et à notre satisfaction personnelle. Cependant, cette conclusion n’est pas si évidente pour les experts du sujet. De fait, des comportementalistes se sont penchés sur cette thématique pendant plusieurs années et les résultats auxquels ils sont parvenus sont étonnants.
Ce que ne dit pas l’investigation
Les chercheur-se-s de UCLA (l’Université de Californie) ont réalisé une étude intéressante au terme de laquelle iels ont conclu qu’il existe deux types de buts vitaux pour l’être humain. Dans les deux cas, l’influence de notre biologie est très significative. .
Voici les données les plus intéressantes de ce projet.
- En premier lieu, certaines personnes aspirent à ce qu’il convient d’appeler un bien-être hédoniste. C’est-à-dire un bonheur qui se focalise sur l’auto-gratification, sur la recherche vitale de leur propre bien-être.
- D’un autre côté, les chercheur-se-s ont identifié un autre comportement, connu sous le nom de bien-être eudémoniste. Il s’agit d’une conception plus profonde et plus élevée du bien-être, qui amène les personnes qui embrassent cette conception à essayer de se développer et de mûrir en donnant le meilleur d’elles-mêmes aux autres.