L’hypersensibilité : un cerveau très réceptif aux subtilités de l’entourage

Elaine Aron est la plus haute figure dans l’étude de l’hypersensibilité, puisqu’elle a créé le terme en 1991.

Loin d’être un sous-type de personnalité introvertie, les personnes hypersensibles rassemblent en réalité un ensemble de traits très distinctifs.

Quels sont les mécanismes sous-jacents à ce type de perception, émotion et intuition ? Si l’on sait que cette condition n’était pas connue jusqu’aux années 90, il existe une petite partie de la population qui, jusqu’à il y a peu, ne comprenait pas pourquoi elle se sentait «différente».

Si vous avez suffisamment de chance pour être différente des autres, ne changez pas : c’est un don qui vous rend unique et qui vous permet de voir le monde avec plus de plénitude et de lucidité.

Nous savons aussi que parfois, le terme «être différent» est stigmatisé et encore pire, il va avec une certaine dose de souffrance.

La personne hypersensible est fatiguée d’écouter des choses telles que “tu prends les choses beaucoup trop à cœur», “un rien ne t’affecte», «on ne peut rien te dire».

Selon un travail effectué en 2010 et publié dans la revue Social Cognitive and Affective Neuroscience, la raison pour laquelle cette personnalité est plus sensible aux stimuli, aussi bien physiques qu’émotionnels, a une explication au niveau neurologique.