Bases neurologiques de l’hypersensibilité

Elaine Aron et ses collègues psychiatres, comme le docteur Arthur B. Lintgen, ont fait une expérimentation dans laquelle ils ont exposé deux groupes de sujets à une série de stimuli visuels, comme des lumières colorées ou de simples dessins.

C’est ainsi qu’ils ont pu découvrir les choses suivantes :

Les personnes hypersensibles lient chaque stimulus à une émotion. Leurs mécanismes neuropsychologiques associent les stimuli visuels, auditifs et tactiles à une sensation déterminée.

Les zones du cerveau liées à la conscience, aux émotions, aux sentiments d’empathie et aux «neurones miroirs» sont plus activées que chez les personnes qui ne présentent pas d’hypersensibilité.

Le seuil de la douleur des personnes hypersensibles est très bas, de telle manière qu’une lumière intense ou le frottement des vêtements peuvent leur faire du mal.

L’hypersensibilité est aussi liée à une capacité exceptionnelle de capter des détails et des variations dans les objets, les environnements et les personnes.
Cela s’explique par une plus grande activation des zones du cerveau impliquées dans l’association de l’information visuelle à l’attention.