Accro aux baisers ?

Pourquoi parlons-nous d’addiction ? Grâce aux études réalisées, on connaît les effets que se produisent sur nous au-delà de la communication et de la démonstration d’affection.

Un exemple clair est que les baisers calment la douleur puisqu’ils libèrent des hormones et des éléments chimiques dans le cerveau, en lien avec la sensation de bien-être, la détente, le calme et le soulagement. 

Les baisers activent notre système nerveux où l’on crée un courant vivant qui transmet énormément d’informations à notre cœur, à nos muscles, à notre salive et à notre respiration. Ainsi, plus de trente muscles travaillent en commun pour réaliser cette activité.

Scientifiquement, on peut considérer les baisers comme des gestes addictifs puisqu’ils libèrent une grande quantité de neurotransmetteurs et d’hormones comme l’adrénaline (sensations de plaisir, excitation, sensation de capacité), l’ocytocine (sensation de bien-être, de plaisir et de confort), les endorphines, la testostérone et les œstrogènes (liés au désir sexuel).

Toutes ces substances sont suffisamment puissantes naturellement pour nous attirer vers les baisers, embrasser ou être embrassés.

Les lèvres sont pleines de terminaisons nerveuses et transmettent du plaisir et du bien-être. Selon certaines études, un baiser a presque les mêmes effets qu’un gramme de cocaïne.

 

Pour finir, de récentes études neurologiques nous parlent de la stimulation des neurones miroirs dans cette activité, ce qui serait directement lié aux manifestations d’empathie.

Existe-t-il des personnes qui n’aiment pas les baisers ? Il y a des personnes qui n’aiment pas tellement embrasser. Cela peut être dû à diverses raisons d’éducation, de tempérament, de timidité, de minutie ou de mauvaises expériences.

Et dans les couples, c’est tout un travail de communion pour trouver les méthodes ou les formules pour transmettre de la tendresse et du désir.