Parler de ce qui me dérange : une question de dignité personnelle

Il est préférable de bien savoir quels sont nos droits lorsqu’on veut interagir avec quelqu’un ; c’est une question de dignité, et la dignité devrait toujours dépasser la peur, l’inquiétude de ne pas plaire aux autres, ou la crainte de ne pas correspondre aux attentes de ces derniers.

Avoir un comportement assertif, c’est jouir d’une forte estime de soi, c’est faire preuve de la capacité catégorique mais respectueuse de savoir se réaffirmer dans ces contextes sociaux si complexes que l’on vit aujourd’hui.

D’autre part, il est clair que l’on ne peut pas réclamer nos droits en étant agressif, comme si on vivait dans la jungle. Le secret demeure dans l’équilibre, le respect, et le savoir-faire…

Le besoin de bien s’entendre avec tout le monde

Il n’y a pas plus grande source de stress et de souffrance personnelle que le besoin de plaire à tout le monde et de correspondre aux attentes des autres.

Ce n’est pas une pratique saine : l’usure personnelle à laquelle on peut en arriver est énorme.

Derrière ce type de réclamation se cache sans doute un besoin constant d’approbation. De plus, c’est s’accrocher à l’idée fausse consistant à penser que «ce que les autres pensent de moi est plus important que l’opinion que j’ai de moi-même».

La première règle de l’estime de soi nous dit qu’avant d’être accepté par les autres, on doit s’accepter soi-même.

Cela implique de faire preuve de courage et de défaire plusieurs noeuds :

  • Le noeud qui vous unit à des personnes qui n’acceptent pas votre façon de ressentir et de voir les choses.
  • Le courage de couper le fil qui vous ancre au besoin d’approbation et de complaisance. Osez penser par vous-même et accepter que les autres n’ont pas à partager votre vision du monde, votre façon de comprendre le bonheur.
  • Osez aussi défaire le noeud de la passivité et de la peur du qu’en dira-t-on.