A quelle partie de notre esprit devons-nous nous fier ?

Dans l’exemple que nous venons de vous donner, en fonction de la manière dont nous allons analyser la situation, nous allons nous forger une opinion sur nous-mêmes. C’est de celle-ci que découlera notre motivation pour assister aux autres cours, et l’attitude que nous adopterons quand nous y serons.

Si vous pensez que vous êtes un désastre, vous allez sûrement contrebalancer cette affirmation en vous disant que ce n’est pas pour un exercice raté ou pour un mouvement mal maîtrisé, que tout votre processus d’apprentissage est à remettre en question. L’erreur fait totalement partie de ce processus.

Si l’émotion qui vous domine est la colère, vous allez sûrement vous interroger sur les raisons de cette émotion. Dit-elle quelque chose de la personne que vous êtes ? Cette émotion que vous ressentez conforte-t-elle ce que vous pensez ?

Si à la fin de la journée, vous vous sentez triste, cela signifie-t-il que cet exercice était très important pour vous ? Ce que vous ressentez est-il toujours vrai ? Est-ce le fruit de ce que vous pensez ?

Voici la clé de ce problème qui peut paraître insoluble :

Tout ce que nous pensons n’est pas vrai. A de nombreuses reprises, les émotions ne confirment pas ce que nous pensons, et tout ce que nous ressentons ne signifie pas que nous sommes dans la vérité.