Le fait d’avoir un enfant est et restera l’une des choses les plus merveilleuses qui puissent arriver dans la vie d’un être humain. Raison pour laquelle plusieurs études ont réussi à prouver l’existence d’une relation plutôt solide entre l’infertilité et certains troubles psychologiques, puisque l’idée de ne jamais pouvoir avoir de progéniture peut provoquer chez certaines personnes de l’inquiétude, des troubles affectifs ainsi que des tendances dépressives.
Une étude visant un segment bien particulier
L’une des particularités de cette étude est qu’elle a été faite sous forme de revue à l’échelle nationale de 98.737 femmes danoises qui ont été suivies pour infertilité entre 1973 et 2008. Ensuite, elles ont été réparties selon différents profils psychiatriques tels que « troubles mentaux », « abus d’alcool ou d’intoxicants », de « schizophrénie et psychoses », « troubles affectifs incluant la dépression », « l’inquiétude et le trouble obsessionnel », les « troubles alimentaires » et « les autres troubles mentaux ».
Les résultats de l’enquête ont pu être présentés le 3 Juillet 2012 à la rencontre annuelle de l’ESHRE (Société Européenne de Reproduction et d’Embryologie Humaines) par M.Birgitte Baldur-Felskov un épidémiologiste du centre de cancérologie danois à Copenhague.
Des résultats plutôt significatifs
Les résultats de l’étude ont révélé que dans un temps moyen de 12.6 ans après leur enquête pour l’infertilité, 54% des femmes concernées ont eu un bébé, sachant que presque 5000 femmes de tout le groupe étudié ont déjà été hospitalisées pour un trouble psychiatrique, les profils les plus communs ont été indéniablement « inquiétude, réglage et troubles obsessionnels » suivis par « troubles affectifs incluant la dépression ».
M. Baldur-Felskov a donc conclu : « Notre étude a prouvé que les femmes qui sont restées dans un état de stérilité après le bilan de fertilité ont eu 18% risque de l’ensemble des troubles mentaux que les femmes qui ont eu au moins un bébé » et il a ajouté : « Les spécialistes du domaine médical travaillant avec des personnes stériles devraient également être conscients du risque potentiel plus important de troubles psychiatriques parmi ce groupe patient. »