Qui n’a jamais entendu parler de la phase critique des 7 ans de mariage ? 7 ans, 7 péchés capitaux, 7 merveilles du monde, mais pourquoi 7 ?

Loin du chiffre magique religieux que représente le 7, une étude récente a montré que les femmes étaient plus enclines à tromper leur partenaire au bout de 6 à 10 ans de mariage.

L’infidélité c’est quoi ?

Les hommes et les femmes sont différents sur le sujet car pour ces dernières, l’adultère peut survenir bien plus tard que chez les hommes. L’installation en couple, le mariage et les enfants font planer sur le couple des responsabilités qui culpabilisent la femme dans son rôle de mère nourricière. L’infidélité n’est pas à l’ordre du jour mais dès que les enfants commencent à grandir, que la routine du couple s’installe et que chacun rentre dans ses préoccupations de vie, les tentations deviennent nombreuses et attirantes.

62% des femmes potentiellement infidèles déclarent que l’attirance physique pour quelqu’un jouerait un « rôle déterminant » dans le fait qu’elles pourraient se livrer à une telle expérience. Les autres critères les plus déterminants seraient les sentiments pour cette personne (à 55%) et le manque d’attention ou d’affection de son conjoint (à 50%). Mais quand parle-t-on de tromperie ? Quel est le niveau de tromperie acceptable ou non ? Les avis entre hommes et femmes divergent toujours sur le sujet mais pour les femmes, « embrasser ce n’est pas tromper mais coucher oui » alors que les hommes sont bien plus catégoriques sur le sujet.

De façon unanime, hommes et femmes mettent au premier rang de la relation adultère le fait de multiplier les relations extra-conjugales avec la même personne suivi par de nombreuses relations avec des partenaires différents puis par des flirts récurrents avec la même personne. En dernier lieu, la masturbation devant des films pornographiques est décrite par certaines interrogées comme un adultère.

La proportion de femmes infidèles tend à augmenter depuis plusieurs années, cela est lié à l’égalité des sexes et à l’autonomie financière dégagée par celles-ci. La femme n’est plus contrainte par un mariage qui ne lui correspond plus car elle peut retrouver son indépendance en cas de rupture prématurée du couple. Cela explique en partie cette recrudescence de l’infidélité féminine qui se soucie moins des conséquences d’un adultère dévoilé.

Des chercheurs ont suivi 423 personnes et ont découvert que les femmes qui étaient mariées pendant 6 à 10 ans étaient le plus susceptibles de s’engager dans une relation extra-conjugale.