Si vous n’êtes pas du genre lève-tôt, ce n’est pas forcément de votre faute. Peut-être que c’est dans vos gênes.

Vous avez toujours rêvé que quelqu’un vous fasse un mot d’excuse pour tous ces matins où vous arrivez à la bourre, faute d’avoir réussi à sortir du lit quand votre réveil s’est mis à retentir ? Pourtant, il semblerait que vous ne soyez pas véritablement responsable de votre difficulté à vous lever de bonne heure. Une nouvelle étude scientifique américaine réalisée par 23andMe(spécialiste en analyses génétiques) et publiée ce 2 février sur Nature Communications, a permis d’établir un lien entre l’heure du coucher et du réveil et notre patrimoine génétique.

C’est la faute de mon « génome »

Grâce à cette étude à grande échelle conduite auprès de 90 000 personnes, les scientifiques ont pu analyser une vaste quantité de génomes. Bilan : une quinzaine de mutations génétiques ont été trouvées en majorité chez les personnes en bonne santé et se levant naturellement tôt. Or, sept de ces quinze mutations génétiques seraient liées à la régulation de notre horloge biologique et celle-ci a, entre autres, la charge de réguler notre cycle de sommeil.
Et ces lève-tôt semblent avoir tout gagné. En plus d’avoir le monde qui leur appartient, ils apparaîtrait, d’après les résultats obtenus, qu’ils soient également moins sujets aux risques d’insomnie, de dépression et d’IMC élevés. Un constat qui nous donnerait presque envie de subir une mutation génétique pour se lever aux aurores demain matin, non ?