La psychologie du regret

Notre conjoint ou nos amis regrettent souvent ce qu’ils nous ont fait, cette erreur qui nous a fait tant de mal.

Ils nous le démontrent avec beaucoup de sentiments et d’embarras, mais ils ne changent pas.

Et au bout de quelques temps, ils commettent la même erreur, nous démontrant alors que ces regrets n’étaient pas sincères. Pourquoi agissons-nous ainsi ?

Nous vous invitons à tenir compte de ces aspects.

Le manque de responsabilité ou la négation de ce qu’il s’est passé

Cette caractéristique est très fréquente chez les adolescents. Ils disent qu’ils regrettent d’avoir fait quelque chose a mais il est difficile de percevoir de la sincérité dans leur expression et encore moins dans leur comportement ultérieur, qui ne manifeste aucun changement.

  • Regretter implique d’être responsable de l’erreur commise ou de l’acte réalisé mais également de ressentir le mal être de manière réelle.
  • Il y a des personnes qui préfèrent nier ce qui se passe, et penser que ça n’a pas d’importance. C’est sans aucun doute un exemple clair d’immaturité personnelle.

Le refus d’insuffler le changement

“Je sais que je t’ai fait du mal, je sais que je me suis trompé. Pourtant, je ne veux pas changer les choses et je préfère agir de la même manière ».

Cette attitude est quelque chose d’habituel chez ce type de personnalités égoïstes et qui ont des schémas de comportements très rigides.

  • Si nous refusons de changer, nous serons incapables de nous adapter au flux de la vie, à son déroulement et aux vicissitudes que nous apporte parfois le destin.
  • Qui ne regrette rien de tout ce qu’il a fait tout au long de sa vie n’est pas conscient, pas exemple, d’avoir fait du mal à quelqu’un.

Ne pas s’en rendre compte est aussi une manière de refuser de reconnaître qu’il y a des aspects de nous-mêmes que nous devrions changer pour vivre en équilibre, sans faire de mal.

Qui regrette change pour de vrai !