Qu’est ce qui provoque la paralysie ?
Quand nous rêvons (sommeil paradoxal), le corps ne bouge pas car des motoneurones de la moelle épinière sont inhibés par un neurotransmetteur : la glycine. En temps normal, cette hormone disparaît avant la fin du rêve et du réveil mais dans quelques cas, elle continue à bloquer les muscles et ainsi les fonctions motrices du corps bien après le réveil de la personne : c’est ainsi qu’elle se retrouve paralysée. Le cerveau, pas encore tout à fait éveillé et pris de peur, essaie d’expliquer cette paralysie mais finit par produire les fameuses hallucinations. En général, elles disparaissent dès qu’un spécialiste explique le fonctionnement de la paralysie du sommeil au patient et il n’y a aucune séquelle physique.
Quelles sont les personnes touchées ?
Certaines personnes ne vivent cette expérience qu’une ou deux fois dans leur vie. D’autres, par contre, font des paralysies du sommeil chroniques, à raison de plusieurs fois par semaine.
Une étude menée par l’Université d’État de Pennsylvanie a découvert que près de 80% de la population souffrait fréquemment de cette paralysie. Les personnes atteintes de troubles mentaux (anxiété, dépression, etc.), celles qui font de l’apnée du sommeil et celles qui prennent certains types de médicaments, y sont plus sujettes.