D’après cette étude, la réaction que l’on a face à une séparation serait liée à notre perception de nous-mêmes: l’autre étant souvent un miroir de nous-mêmes, nos convictions profondes et l’image de la personne que nous sommes peuvent s’effondrer lors d’une rupture.

 

Les auteurs de l’étude ont observé 891 volontaires, tous ayant expérimenté une rupture. Certains disaient avoir tourné la page, d’autres avaient encore en mémoire les mauvais souvenirs liés à la rupture. Le but de l’étude était de savoir ce qui avait amené ces deux différentes analyses de la situation.

 

Les scientifiques ont observé que les volontaires les plus centrés sur eux-mêmes souffraient plus : en liant leur personnalité à la rupture, elles pensaient avoir été quittées pour ce qu’elles étaient. A l’inverse, les personnes considérant que la rupture avaient des causes nombreuses la supportaient mieux.

 

La première catégorie arrivant même à nuire à leur relation suivante en traînant le traumatisme de la rupture, alors que la seconde catégorie arrivait à s’épanouir à nouveau dans la vie à deux.