Le résultat est alors sans équivoque. Ils ont déterminé que les personnes vivant des zones où la population est très dense se sentaient moins satisfaites dans leur vie. Pour ceux qui expérimentent les transports durant les heures de pointe ne pourront être que d’accord avec cela. Au contraire, l’homme est plus heureux dans un environnement avec une très faible densité de population. Par ailleurs, autre résultat tout aussi attendu, ceux qui ont des interactions sociales plus fréquentes sont aussi plus heureux. Un paradoxe total puisqu’il est plus probable d’avoir des interactions sociales fréquentes lorsque la densité de population est plus forte.
Cependant, pour les deux scientifiques, ces résultats sont à nuancer puisque les deux facteurs dépendent fortement de l’intelligence de la personne.
En effet, les auteurs de la recherche expliquent que pour les personnes intelligentes, la fréquence importante des interactions sociales les rendait moins satisfaites… Ils pensent alors qu’il y a eu un grand décalage entre l’évolution de l’environnement, beaucoup plus rapide que nous en tant qu’êtres.
Les chercheurs estiment alors que les individus intelligents sont plus aptes à s’adapter à la vie moderne, tout en ayant plus de facultés à vivre comme dans l’ancien temps, à l’époque des chasseurs-cueilleurs de la savane (souvenez-vous de la théorie…). D’ailleurs, pour le plus intelligent d’entre nous, il pourrait avoir un énorme dilemme spirituel entre sa quête ambitieuse de faire de grandes choses et la proximité qu’il ressent avec ses racines humaines et son passé ancestral.
Finalement, la solitude chez les personnes intelligentes résulte ni d’une certaine misanthropie ou d’un sentiment de supériorité. C’est seulement une question d’adaptation personnelle plus aboutie dans un monde en perpétuelle évolution.