Pas facile d’assurer le premier soir, pour tous les couples (qu’ils durent, ou pas), c’est une étape importante. Et l’alcool et le stress ne sont clairement pas vos alliés pour profiter pleinement de cette nuit de sexe dont vous espérez beaucoup. Voici nos conseils pour limiter les dégâts.

C’est votre troisième rencard (ou peut être le premier), vous avez sifflé des mojitos en minaudant comme des ados avant de refaire le monde jusqu’à la fermeture du bar. L’excitation est montée et vous misez tout sur la fin de soirée qui s’annonce magique. Ça c’est la théorie. La pratique c’est que vous êtes un peu soûls, un peu fatigués et un peu stressés. Et cette première nuit d’amour tant attendue peut se révéler (très) décevante. On fait le point avec quatre scénarios embarrassants.

#1 La panne dans le feu de l’action

À moins d’une impuissance chronique de votre nouvelle conquête (et dans ce cas, condoléances), quand il s’agit de faire l’amour, panne le premier soir = stress des exams. Vous pouvez donc être flattée, si ça coince, c’est sûrement que ce garçon a voulu bien faire. Et même si on comprend votre déception, pour lui ça frise l’humiliation, donc jouez-là profil bas. Bannissez à tout jamais de votre vocabulaire le “c’est pas grave“ et ne vous acharnez pas. Autre option ? Rabattez-vous plutôt sur un cunnilingus, une valeur sûre pour rebooster son égo de mâle blessé, et qui vous garantit un orgasme à 90%. Et si par hasard il sent qu’il peut repartir pour un tour, il vous le fera savoir.

#2 La pénible affaire

Les baisers échangés n’étaient pourtant pas mal, mais une fois au lit vous avez la désagréable impression qu’il vous fait un remake d’American Pie. Ses gestes sont désynchronisés, maladroits, laborieux… Bref, vous ne savez pas si vous avez envie de rire ou de pleurer. Seule solution si vous tenez vraiment à lui, la prochaine fois que vous essayerez de faire l’amour, prenez les choses en main (au sens propre comme au sens figuré), en l’aidant à lâcher prise. Dites-lui de se laisser faire. Ça lui fera une pause et votre duo gagnera en fluidité.

#3 La blessure de guerre

Un mouvement un peu brutal ou une excitation un peu trop forte pendant une phase de sexe torride et un choc est vite arrivé. On connaît la suite : l’arrêt des festivités, éventuellement du sang et un bon hématome qu’il faudra débriefer le lendemain à la machine à café (s’il est visible). Si la gêne est palpable, le mieux reste encore d’en rire : ce genre d’épisode peut souder le couple. La prochaine fois, éloignez-vous des bords du lit, ou évitez les coins de la table de chevet. Cet incident ne sera bientôt plus qu’une anecdote qui finira sur un diapo Power Point à votre mariage.

#4 Le jackpot unilatéral

Post-coït, il s’est allongé sourire aux lèvres et visiblement CON-TENT ! Il a même lancé un “c’était génial non ?“ particulièrement assuré. Et là, malaise. De votre côté, ce constat fait l’effet d’une bonne blague, vous n’avez rien senti, c’est l’encéphalogramme plat de l’orgasme. On est malheureusement obligées d’être honnêtes : si vous avez l’impression qu’après cette performance il est au climax de l’autosatisfaction, ça sent clairement le sapin. Plusieurs options s’offrent à vous : l’abandon pur et dur de la partie, la persévérance (mais vraiment si vous y tenez), ou encore l’achat d’un sextoy. Simple, mais efficace.