On a beau avoir un peu peur de leurs réponses, nous avons osé leur poser la question. Qu’est-ce qui les excite le plus chez leur femme ou petite copine ? Qu’est-ce qu’ils aiment chez les autres et que leur partenaire n’a pas ? Des hommes ont accepté de nous répondre. Verdict et décryptage par le psychanalyste et sexothérapeute Alain Héril.sexo-quest-fantasmer-hommes

« J’aime quelle se caresse quand on fait l’amour », Thibault, 33 ans.

« Je fantasme sur les filles en talons aiguilles et autres accessoires working girl », Frédéric, 28 ans.

« Je raffole de ses formes appétissantes, plus clairement j’adore ses fessesqu’elle trouve trop grosses », Bertrand, 38 ans.

« Quand elle me réclame une position en pleine action, quand elle est demandeuse, ça me rend fou », Jérôme, 35 ans.

« J’aime quand ma copine prend les choses en main », Lucas, 26 ans.

« Ce qui m’exciterait c’est qu’elle se mette à prononcer des expressions salaces avant ou pendant l’acte », Maxime, 30 ans.

« Je fantasme sur nos jeux sexuels en déguisement type infirmière ou policière », Stephane, 20 ans.

« Je serais très tenté par les relations « dominatrices » mais je n’oserais pas lui en parler », Martin, 36 ans.

« Mon fantasme ultime c’est laventure dun soir, fulgurante et sans lendemain », Yvan,  22 ans.

« J’adore les femmes qui crient », Aurélien, 23 ans.

« Mon rêve ? Un strip tease, un vrai », Aymeric, 29 ans.

Le point de vue du sexothérapeute

Les talons, l’infirmière. L’univers érotique masculin n’est-il qu’une somme de clichés éprouvés ?

Alain Héril* : Il faut bien comprendre que les fantasmes s’organisent à la fois en fonction de critères individuels et de critères collectifs. Ce sont lesvisions masculines collectives de la sexualité qui sont très restreintes dans leurs élaborations. Et cela crée des clichés qui ont la vie dure… Et à mon avis pour encore un moment ! Tant que l’on continuera à considérer que l’homme a un rôle dominant dans la sexualité, il utilisera l’univers des fantasmes soit pour accroître sa domination, soit pour vivre l’inverse : une sexualité de soumission considérée comme féminine… De plus l’homme aune tendance fétichiste qui l’amène à ne considérer  la femme qu’au travers des parties de son corps. Cela renforce les projections autour des talons aiguilles, des seins, des pieds…. Le corps de la femme s’en retrouve comme morcelé !