Le sujet de la femme fontaine est encore victime de nombreuses idées reçues. Comment expliquer ce phénomène ? Toutes les femmes ont-elles la capacité pour être « fontaine » ? 

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La femme fontaine fait couler beaucoup d’encre. Le sujet passionne et est victime de nombreuses idées reçues, tant le mystère qui entoure ce phénomène semble encore aujourd’hui opaque. Pourtant, il ne date pas d’hier.

 

« On parle déjà de la femme fontaine dans la Chine et dans l’Inde antique avec le Tantrisme » rappelle le Dr Salama, gynécologue obstétricien andrologue et sexologue auteur de Femmes Fontaines et éjaculation féminines. « Durant l’antiquité, les femmes fontaines étaient mises en avant, car les médecins tel que Hippocrate, pensaient que ce liquide avait un rôle dans la reproduction, voire dans le choix du sexe de l’enfant. Mais lors de l’avènement du microscope, on comprend qu’il n’y a pas de cellules dans ce fluide et qu’il est juste lié au plaisir de la femme. On se met alors à « pathologiser » ce phénomène, dans une période où une femme bien était une femme qui « avait un maximum d’enfants et un minimum d’orgasmes » ».

 

Mais qu’appelle-t-on exactement femme fontaine ? Comme l’explique le Dr Samuel Salama, « les femmes fontaines sont des femmes qui émettent une certaine quantité de liquide au cours de la stimulation sexuelle. Cette quantité peut parfois dépasser 300 ml, soit environ la quantité de liquide contenue dans une canette ».

 

Cette expérience, Céline l’a vécue pour la première fois lorsqu’elle avait 24 ans. « Je me suis sentie extrêmement gênée, je ne comprenais pas ce qu’il se passait » explique la jeune femme qui depuis a su mettre un nom sur son expérience. Elle poursuit « Je me sentais à l’époque en confiance avec mon compagnon, à l’aise comme je ne l’avais jamais été. Cela a recommencé à plusieurs reprises. J’avais des orgasmes extraordinaires à chaque fois que cela se produisait ».