Signes précurseurs de la violence conjugale.

Il y a des signes et certains comportements qui ne trompent pas et qui peuvent nous alerter sur la dangerosité d’une éventuelle violence. Cette dernière peut être physique, émotionnelle, sexuelle ou même financière. Dans tous les cas, ces formes de violence dénotent une intention d’intimidation pour contrôler sa victime par voie d’humiliation, de menace, de brutalité et de maltraitance.

Les signes précurseurs sont :

  • Manque de respect envers le conjoint
  • Désir de tout contrôler
  • Possessivité
  • Egocentrisme
  • Consommation de drogue ou d’alcool
  • Abus sexuel
  • Attitude négative et humiliante envers le conjoint

Les victimes de violence conjugale éprouvent le plus souvent un sentiment d’anxiété et le besoin de plaire au conjoint, elles lui donnent constamment raison et lui procurent quotidiennement un compte rendu de leurs activités. Lorsqu’elles sont victimes de violence physique, elles camouflent souvent leurs blessures soit par un prétexte d’accident, soit par le port de vêtements pour cacher les marques des coups affligés. Une étude sur la violence à l’encontre des femmes en Ile de France est parue dans une édition en association avec la Fédération Nationale Solidarité Femmes et l’Union régionale Solidarité Femmes Ile-de-France (URSF) afin de maitriser le parcours des franciliennes victimes de violences conjugales. De même GENDERHOPES, une association Monégasque à but non lucratif a été créée afin de contrer la violence des femmes et de mettre en œuvre toutes les mesures de protection nécessaires.

Violence récidivante

Il faut prendre en considération qu’il y a des cycles de violence. Dans un premier lieu, la violence se déclare, il s’ensuit, une excuse de l’agresseur puis un calme temporaire dans la relation ; cette période d’accalmie se termine encore une fois par un schéma de violence qui devient répétitif. Le plus alarmant est, qu’elle peut être infligée à l’encontre des enfants qui en souffrent. Selon le Magazine scientifique Psychology Today, les personnes victimes de violence, notamment les enfants, peuvent eux-mêmes perpétuer ce cycle de violence à travers d’autres générations.

La jalousie n’est pas une preuve d’amour mais d’inquiétude et de possessivité. Le vrai amour dépasse les sentiments et les émotions. La jalousie excessive traduit le manque de confiance et d’estime de soi, la dépendance affective et l’héritage d’une éducation dure et violente. La jalousie n’est mauvaise que lorsqu’elle devient maladive et induit un agissement irrespectueux, voire dangereux pour autrui.