Respecter la hiérarchie du chagrin
Dans sa lettre, Taya vient rappeler ce que c’est la hiérarchie du chagrin, elle dit que seules les personnes qui ont traversées la même chose comprendront, et espère que tout le monde comprendra à travers son message.
Selon cette veuve, cette hiérarchie du chagrin est définie comme suit :
C’est un système ou une organisation dans lequel des personnes ou des groupes sont classés les uns au-dessus des autres en fonction du statut ou de l’autorité. Il s’agit également d’une classification des choses en fonction de leurs importances et urgences. Par exemple quand une personne meurt soudainement ou après une maladie prolongée, les premières personnes à devoir se manifester sont les parents, les enfants, les frères et sœurs, les oncles et tantes voire les amis intimes.
Naturellement leur soutien prend différentes formes, appels téléphoniques, messages vocaux et livraisons florales. Si par chance, la famille est à proximité, le soutien prend une forme plus chaleureuse, des visites enveloppées de câlins et larmes et même des livraisons de nourriture et de boissons pour nourrir toutes les âmes fatiguées.
A l’arrivée des réseaux sociaux, tous ces signes de courtoisie existent encore, mais sous un autre angle, messages Facebook, photos Instagram et de courts tweets.
Mais durant une période de deuil, la personne a besoin d’écouter des expressions d’amour, de solidarité et des prières, au moment adéquat. La veuve explique clairement que la famille a besoin de temps pour gérer les «affaires» immédiates et urgentes liées à la mort. Dans les minutes et les premières heures après le décès de quelqu’un, les réseaux sociaux sont probablement la dernière chose à avoir en tête.. Taya rappelle que même si la technologie a chamboulé notre quotidien, il existe des règles à adopter dans des situations précises à travers lesquelles, l’entourage exprime sa solidarité.
Chacun doit prendre une pause et réfléchir à son rôle et sa relation avec le défunt, avant de réagir à la nouvelle… L’amour et l’expression de soutien sont appréciés et nécessaires, mais ils peuvent aussi être inopportuns et créer un stress supplémentaire involontaire.
Quelques heures supplémentaires pourraient faire toute la différence.