Grande icône du cinéma français, mannequin et fervente militante de la cause animale, Brigitte Bardot, 83 ans, fait le bilan de son existence dans le livre « Larmes de combat ». Elle confie ses ressentis, ses impressions et son appréciation sur le cancer du sein qu’elle a contractée en 1984 alors qu’elle était âgée de 49 ans. Totalement guérie aujourd’hui, Brigitte Bardot a pourtant refusé à l’époque de se soigner à l’aide de la chimiothérapie, au profit de la radiothérapie, et explique les raisons.

En France, le cancer le plus fréquent chez la femme est le cancer du sein avec plus de 50000 nouveaux cas annuels. Au cours de leur vie, 10% des femmes contracteront un cancer du sein, dont plus de 75% après 50 ans. Selon l’Institut National du Cancer, s’il est dépisté à un stade précoce, la survie à 5 ans est de 99%.

La vie de Brigitte Bardot n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. En effet, emblématique figure féminine des années 50 / 60, actrice de cinéma, mannequin et fervente militante de la cause animale, elle a notamment connu une enfance difficile mais aussi la maladie. En 1984, à l’âge de 49 ans, celle qui se consacre pleinement à la protection des animaux, a été victime d’un cancer du sein. Une épreuve particulièrement difficile à vivre pour Brigitte Bardot qui dès le départ, s’est refusée aux séances de chimiothérapie au profit de la radiothérapie

Refus de la chimiothérapie

Si Brigitte Bardot mène depuis des décennies un combat acharné pour la protection animale, elle ne l’a pas encore remporté, contrairement à celui qu’elle a mené contre la maladie, il y a une trentaine d’années.

En prenant conscience qu’elle était atteinte d’un cancer du sein, sa perception était dès le départ catégorique en refusant les séances de chimiothérapie. Elle pensait avec ferveur qu’il s’agissait de son destin et décida de traiter le cancer avec mépris, lui accordant peu d’importance. « Ça a été très difficile, j’étais toute seule » déclare-t-elle. « Cette maladie m’a obligée à me retrouver face à moi-même ». « J’avais décidé de faire uniquement de la radiothérapie et pas cette épouvantable chimio, pour ne pas perdre mes cheveux » ajoute-t-elle.

L’alopécie, qui désigne la perte des cheveux, est l’effet secondaire le plus courant et le plus caractéristique auquel sont sujets les malades du cancer soignés à l’aide d’une chimiothérapie.

En outre, Brigitte Bardot invoque le fait que la chimiothérapie détruit le mal mais également le bien et que tout patient qui est traité à l’aide de ce traitement en sort anéanti. « Je vois des gens qui, après cette épreuve, sont des loques… »

Déterminée coûte que coûte à ne pas se laisser abattre, Brigitte Bardot a donc préféré apprivoiser son cancer du sein : « Je n’ai pas paniqué, pensant que je vaincrais la maladie, que je n’allais pas mourir. C’est resté secret jusqu’au jour où le mal a été derrière moi. Cela fait une bonne trentaine d’années maintenant » confie-t-elle.