La mendicité est un phénomène qui concerne presque tous les pays du monde, bien que cela soit à des degrés différents. Sa propagation au fur et à mesure des années met du coup les gens face à un challenge de taille, les tiraillant entre le devoir de tendre la main à leur prochain et la méfiance vis-à-vis de certaines pratiques frauduleuses et trompeuses. L’histoire de cette mendiante en témoigne.
Des faits qui se reproduisent un peu partout dans le monde
Cette histoire a été à la base rapportée et rédigée sous forme de témoignage anonyme. Mais l’authenticité des faits a été vérifiée car ces derniers ont bien eu lieu à Bangkok et au Cambodge. Et les personnes s’étant impliquées dans cette enquête nous demandent juste d’offrir aux mendiants de la nourriture et de l’eau, au lieu de leur donner de l’argent, chose qui risque de permettre à l’industrie de la mendicité de continuer à se développer. Et c’est effectivement à nous de prendre la bonne décision en fonction de la situation pour savoir qui aider et comment.
L’histoire de « la dame au bébé »
« Près de la station de métro, se trouvait une femme. Ses cheveux n’étaient pas coiffés et malpropres, sa tête était inclinée en signe de tristesse. Elle était assise sur le sol et à côté d’elle se trouvait un sac. Dans ce dernier, les gens jetaient de l’argent. Entre ses bras, il y avait un bébé endormi de deux ans. Il portait un bonnet et des vêtements sales.
Un mois plus tard. Je me suis arrêté, j’étais en train de fixer le bébé. Ce dernier était habillé, comme toujours, d’un vêtement sale. Je me suis rendu compte à quel point il était étrange de trouver un enfant dans une station de métro sale du matin au soir, surtout qu’il était toujours endormi. Il n’a jamais sangloté ou crié.
Est-ce que l’un d’entre vous, chers lecteurs, a des enfants ? Rappelez-vous combien de fois ils ont dormi à l’âge de 1, 2 ou 3 ans ? Une heure, deux, trois au maximum. Pendant tout un mois, je n’ai jamais vu l’enfant réveillé ! Je me suis mis à regarder son visage enfoui dans le bras de sa mère. Jusqu’à ce que je demande à celle-ci : « Pourquoi dort-il tout le temps ? ».