Le cancer est l’une des maladies les plus graves de nos jours et la cause d’un nombre important de décès à travers le monde. Causé par la mutation de certaines cellules du corps et leur transformation en tumeurs cancéreuses qui peuvent se développer à un rythme très rapide et toucher les organes et les tissus adjacents. Raison pour laquelle il est vivement recommandé d’être à l’écoute de son corps afin de relever tout changement ou anomalie capables de révéler le développement d’un cancer. Dans cet article, nous mettrons l’accent sur les symptômes du cancer de la prostate, le type de cancer le plus répandu chez les hommes.
Quel est le rôle de la prostate dans notre organisme ?
La prostate fait partie de l’appareil reproducteur et urinaire masculin. Elle est la glande responsable de la sécrétion du liquide séminal qui assure aux spermatozoïdes un apport nutritionnel riche en protéines et minéraux. Formant la partie liquide du sperme, ce liquide, dont l’excès est éliminé par les urines, est produit de façon continue, avec une sécrétion augmentée pendant la stimulation sexuelle, où il sera éjaculé après s’être mêlé aux spermatozoïdes.
De plus, la prostate permet également de contrôler le jet d’urine en contractant et décontractant les fibres entourant l’urètre qui passe de la vessie au pénis, en passant par la prostate.
Qu’est-ce que le cancer de la prostate ?
Le cancer de la prostate se développe suite à une mutation des cellules de cet organe, qui commencent à se multiplier ou à fonctionner de manière anormale.
Dans près de 75% des cas, il prend naissance dans les cellules glandulaires responsables de la production du liquide séminal, et qui se situent dans la partie de la prostate la plus proche du rectum. Cette dernière appelée zone périphérique, peut être facilement examinée par un médecin, grâce à un simple toucher rectal. Dans d’autres, cas les tumeurs peuvent se développer au niveau de la zone centrale, la plus éloignée du rectum, ce qui complique un peu son dépistage. De plus, il arrive que le changement que subissent les cellules de la prostate soit bénin (non-cancéreux), comme c’est le cas de l’hypertrophie bénigne de la prostate, et qui touche généralement la zone transitionnelle, dont le volume augmente naturellement avec l’âge.