Nous idéalisons souvent les amours brèves car elles restent à l’état d’embryon, où tout est parfait, et nous n’avons pas le temps d’en découvrir le pan négatif.
Il existe des amours brèves, fugaces comme la brise de l’été, comme des bras qui nous enveloppent quelques instants et qui, ensuite, nous laissent seul, mais plein d’émotions, de sagesse et de bien-être qui valent la peine d’être ressentis.
On dit souvent que les amours brèves ont tendance à laisser des blessures ouvertes dans notre cœur.
Mais au lieu de s’accrocher uniquement à “ce que ça aurait pu être », mieux vaut accepter l’expérience comme quelque chose d’enrichissant qui fait partie de ce que nous sommes aujourd’hui et qui, sans aucun doute, en a valu la peine.
Il sera toujours préférable de revenir dans ce recoin de l’âme où se trouvent les amours brèves plutôt que de se lamenter de n’avoir rien vécu de tout cela. Nous vous invitons à y réfléchir.
Ces amours qui sont restés gravés dans notre âme
Mario Benedetti disait que les amours éternelles sont les plus brèves.
Il est étonnant de voir comment notre mémoire émotionnelle a tendance à faire régulièrement appel à ces recoins de l’hypothalamus ou d’autres régions cérébrales où nous stockons ces fragments de vie affective, pour se souvenir du bonheur d’antan.