La perte d’un parent est toujours tragique et peut parfois être inattendue. Nous n’y sommes jamais vraiment préparés. Lorsque l’on atteint l’âge adulte, faire son deuil est dur, car au fil du temps, nos parents deviennent nos amis proches, et leur mort nous déchire ; on comprend enfin l’étendue de leurs sacrifices et tout ce qu’ils nous ont donné sans rien attendre en retour.
De nos parents, nous héritons les valeurs. Ils nous ont éduqués, ils nous ont chéris et n’ont souhaité que le meilleur pour nous. Nous ne serons jamais assez reconnaissants de leur amour, de leur dévouement et de tous les sacrifices qu’ils ont faits pour nous. Ainsi, le deuil se fait petit à petit, par étapes, comme le montre cette femme qui a perdu ses parents et nous donne dix exemples de choses qui changent dans la vie d’une personne, après cette tragédie.
1. « Mon téléphone n’est jamais à plus de 30 centimètres de moi à l’heure du coucher, parce que la dernière fois que c’est arrivé, j’ai raté l’appel qui devait m’apprendre que ma mère venait de mourir. »
On ressent une certaine culpabilité de n’avoir pas pu intercepter à temps la nouvelle, même si elle est mauvaise. Ainsi, l’angoisse de recevoir à nouveau ce type d’appel et la culpabilité de ne pas y avoir répondu fait que l’on se sent obligé d’être vigilant et disponible.
2. « Après son décès, le fait de repenser à ma mère me rendait toujours malade »
Certaines personnes deviennent littéralement malades au souvenir de leur parent décédé. Quelques unes peuvent ressentir des malaises passagers alors que d’autres tombent malades et le restent longtemps avant de se rétablir.
3. « Leur décès peut générer des conflits entre les membres de la famille ».
Il arrive que les parents confient, avant de mourir, leurs dernières volontés à leurs enfants ou qu’ils chargent l’un d’entre eux de les accomplir. Ces enfants-là en ressortent le plus souvent grandis et reconnaissants, quoique le poids d’une telle responsabilité peut être immense. De ce fait, les dernières volontés d’un défunt peuvent causer des différends entre les membres d’une famille.
4. « Je suis en colère parce que mon fils ne les a pas connus en tant que grands-parents. »
Certains parents peuvent ressentir une frustration parce que leur enfant n’a pas eu la chance de connaître ses aïeux, comme si on leur avait volé ou arraché quelque chose de précieux, et l’on se dit que les grands-parents auraient adoré leur petit-fils.
5. « Je ne voudrais échanger mon temps passé avec eux pour rien au monde, mais parfois je me dis que cela aurait été plus facile s’ils étaient morts quand j’étais très jeune. »
On pense, parfois à tort, que la mort d’un parent lorsqu’on est jeune fait moins mal que lorsqu’on a eu le temps de grandir avec eux. Pourtant, le deuil et la douleur qui l’accompagne restent généralement similaires, bien que les réactions soient différentes.