2 – Vos parties intimes peuvent être impénétrables
Par chance, même si une femme n’a encore jamais fait l’amour, la plupart des douleurs vaginales sont brèves et peuvent être « soignées » avec une bonne dose de patience, de préliminaires et de lubrifiant. Mais dans certains cas, les muscles vaginaux sont si contractés qu’aucune pénétration – même d’un tampon ou d’un doigt – n’est possible. C’est ce qu’on appelle le vaginisme. Il peut être dû à plusieurs choses, comme souvent après maltraitance ou viol, mais cela peut arriver sans raison évidente.
Si cela vous arrive, faites-vous aider directement. La thérapeute Holly Richmond recommande de « voir un gynécologue afin de recevoir un diagnostic et une recommandation pour de la kinésithérapie du plancher pelvien ». Le kinésithérapeute vous soumettra à une série de légers exercices et vous prescrira des dilatateurs à insérer dans votre vagin, ce qui augmentera petit à petit son ouverture.
3 – Votre désir sexuel diminue
Même si un manque de désir sexuel peut s’avérer une vraie bénédiction en pleine période d’inactivité, vous perdez également tous les avantages qu’offre le sexe à votre santé.
Afin de remettre votre sex-appeal sur le marché, Richmond recommande une masturbation régulière. « Les orgasmes sont simplement bons », dit-elle, « qu’ils soient atteints grâce à vous ou à votre partenaire – votre corps vous remerciera pour toute cette production d’endorphines. » Point positif : la masturbation régulière vous rendra meilleure au lit : « Les personnes qui se masturbent ont tendance à être des amants plus attentionnés et à offrir plus à leur partenaire ».
4 – Votre vagin peut se dégrader au fil du temps
Une fois dans la ménopause, faire l’amour semble devenir moins important… ERREUR ! Le taux d’œstrogènes produits baisse précipitamment pendant la ménopause, or le vagin ainsi que la vulve possèdent plus de récepteurs que n’importe quelle autre partie du corps, explique le docteur Barb DePree, gynécologue obstétricien. Une vie sexuelle inactive peut inciter le vagin à s’atrophier, c’est-à-dire que les parois du vagin se dessèchent, elles s’amincissent et sont même plus susceptibles de se déchirer.
Le docteur DePree recommande aux femmes qui n’ont pas de partenaire de se procurer elles-mêmes du plaisir régulièrement. Vous vous demandez à quel point le sexe est important ? « J’ai une patiente de 75 ans qui fait l’amour deux ou trois fois par semaine, » répond DePree.